Sébastien GRIGNARD

Belgique

28e

« Après ce que l’on avait vu sur les autres courses, on avait conscience qu’il ne fallait pas tout miser sur un sprint. On devait être offensif. Et s’il y avait un sprint, alors c’était tout pour Gerben (Thijssen). C’était une course très dure. Il y avait une élimination par l’arrière, alors il fallait toujours être bien placé. C’était la guerre pour la placement dans le dernier tour. Sur un circuit comme celui-là, quand tu es loin, c’est très dur de revenir devant. Encore plus avec ce vent. On n’a pas su très bien s’organiser sur la fin et malheureusement, Gerben (Thijssen) s’est retrouvé trop loin de la tête au moment où le sprint s’est lancé.

Sur la fin de course, ça roulait très vite. Je ne pense pas que le fait qu’Alexander Konyshev ait résisté aussi longtemps a changé quelque chose. Les équipes des sprinteurs étaient bien organisées.

Le secteur pavé faisait mal car on était obligé de se mettre en file indienne, sur les côtés. Et du coup, tu prenais le vent. A chaque tour, on perdait dix-quinze coureurs dans cette portion. Au final, c’était un parcours très sélectif. Sur le coup, le circuit pouvait sembler “bizarre” pour un Championnat d’Europe mais finalement, c’était dur. »

S. GRIGNARD

Stan DEWULF

Belgique

38e

« C’est forcément décevant. Nous avions une grosse équipe ici, mais il était difficile de s’organiser dans le final. On a essayé de faire la course assez vite, notamment avec Brent (Van Moer). Mais nous n’étions pas les seuls à vouloir faire la course et on s’est fait piéger, notamment par les Italiens.

Même si Alexander Konyshev était devant, on a vite compris que les Italiens, comme les Néerlandais, comptaient vraiment rouler pour un sprint. Dans ces conditions, c’était difficile de se faire une place dans les derniers kilomètres, car ils étaient encore nombreux et très forts. On a eu du mal à se trouver. Je pensais que Gerben (Thijssen) était encore dans ma roue au kilomètre… J’ai continué de faire l’effort, mais il n’était plus là. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il a dû perdre ma roue. 

Je pensais avoir fait le boulot… J’étais en troisième position, c’était l’idéal. On aurait vraiment pu faire quelque chose de bien. Mais malheureusement, il a disparu de mon champ de vision, alors je ne pouvais plus l'aider, puis ça ne l’a pas fait au sprint. C'est dommage ».

S. DEWULF