Bastien Bareille a de bonnes jambes sur l’Essor basque. Le coureur de l’Océane Top 16 a terminé ce vendredi à la 7e position du Tour de Basse-Navarre (voir classement). “Je sais que j’ai une pointe de vitesse. J’ai essayé de lancer le sprint. C’est un bon résultat”, apprécie le coureur devancé au sprint par Thomas Chassagne et Kévin Besson.

QUE DU VÉLO PENDANT DEUX ANS

L’automne dernier, il a choisi de passer un cap en quittant Pau Vélo 64 et la DN du comité de Pyrénées-Atlantiques pour l’Océane Top 16. “Je faisais un BTS à Pau jusqu’à l’an passé, j’avais donc fait le choix de rester courir là-bas, rapporte-t-il à DirectVelo. J’ai été contacté par Stéphane Bauchaud la saison dernière. Je ne voulais faire que du vélo en 2020. Je me laisse deux ans pour ne penser qu’au vélo et bien faire”.

S’il a séduit la structure charentaise, c’est qu’il a réalisé une saison 2019 intéressante. “J’ai découvert plusieurs belles courses Elites en France et des grosses classiques espagnoles qui m’ont permis de prendre de la caisse et faire quelque résultats. Même si je pense que le seul résultat que les gens ont retenu, c'est ma 9e place au Championnat de France Espoirs”, sourit le coureur qui s’est classé à treize reprises dans le Top 10 sans toutefois parvenir à lever les bras.

« CONTINUER À PROGRESSER ET À APPRENDRE »

Le garçon de bientôt 21 ans est tout neuf dans le vélo. “J'ai commencé à faire vraiment du vélo en 2018, en Espoir 1. Avant, je sais une sortie par semaine, fait-il savoir. Je sens que je progresse fur et à mesure physiquement et tactiquement. J’ai pu avoir un beau programme l’an passé grâce à la sélection régionale de Nouvelle-Aquitaine et François Trarieux”.

Et c’est pour avoir un calendrier encore plus étoffé, en Élite, qu’il a choisi l’Océane Top 16. “J’ai envie de continuer à progresser et à apprendre”. Il espère être en forme fin mars/début avril. “Mon résultat à l’Essor est donc bien pour la confiance. Les sensations étaient bonnes ce vendredi même si j’étais un peu à bloc au niveau du cardio dans les bosses. Mais j’arrivais à relancer, je me sentais pas trop mal”, termine celui qui se considère comme un puncheur.