Robin Meyer est amer. Le sociétaire de l'AVC Aix-en-Provence a terminé au pied du podium ce dimanche sur le Grand Prix de Puyloubier, course organisée par son club (voir classement). Le coureur de 23 ans revient pour DirectVelo sur sa course. Il évoque également son début de saison et ses ambitions.

DirectVelo : Quel goût a cette 5e place sur le Grand Prix de Puyloubier ?
Robin Meyer : C'est frustrant. Avec les jambes que j'avais, je voulais vraiment essayer de gagner cette course. Elle me plaît énormément. C'est comme ça, c'est le vélo.

Comment as-tu géré le final ?
Dans la dernière montée du Cengle, j'ai essayé d'attaquer plusieurs fois, mais ils allaient toujours me chercher. Au sommet, Jolibert rentre sur Carisey. Derrière, Castellarnau ne roulait plus. Dans la petite bosse suivante, j'ai essayé de sortir, mais on est encore allé me chercher. Castellarnau est ensuite rentré sur Jolibert et Carisey. On roulait derrière les trois, mais c'était fini, on savait qu'on n'allait pas revenir dessus.

« UN PIC DE FORME »

Tu as débuté plus tôt cette année, dès l'Essor Basque...
Je pense que c'était le bon choix de commencer plus tôt. D'habitude à Puyloubier, je suis toujours juste sur les trois derniers tours. L'Essor Basque, c'était la course de reprise. Je n'avais pas encore fait d'intensité. J'ai pris cher. J'étais de mieux en mieux de jour en jour, mais c'était vraiment violent pour une reprise. Au Boucles du Haut-Var, ça allait beaucoup mieux. J'ai vraiment commencé à être en forme ce dimanche à Puyloubier.

C'est le début d'une période importante pour toi...
Ça commençait aujourd'hui (dimanche) à Puyloubier. J'ai planifié un pic de forme jusqu'aux trois week-ends suivants. Je serai au Grand Prix de Montastruc le week-end prochain, une super belle course, qui me tient à coeur. Après, on va monter à Manche Atlantique avec toute l'équipe car c'est le circuit du Championnat de France. Puis, il y aura la première manche de la Coupe de France à Nantes-Segré. Après, je lèverai un peu le pied pour reprévoir un pic de forme pour avril-mai.

« CONCRÉTISER TOUTES LES OCCASIONS »

Vas-tu gérer différemment ta saison ?
Je vais essayer de vraiment me reposer quand je suis encore en forme pour ne pas tomber dans la fatigue. J'ai vu qu'on mettait longtemps à s'en remettre quand c'est comme ça. Il ne vaut pas mieux trop faire la course de trop. Il faut vraiment gérer et ne pas prendre de risques. En 2019, j'avais fait un très gros début de saison. Après, j'avais voulu trop en faire que ce soit sur les courses ou à l'entraînement. J'avais vraiment cassé le moteur. Le fer était descendu très bas en avril au Circuit des Ardennes. J'avais mis un long moment à m'en remettre jusqu'à fin juin.

Qu'attends-tu de ton année 2020 ?
L'objectif est d'essayer de concrétiser toutes les occasions que j'ai comme celle d'aujourd'hui (dimanche). C'est pour ça que c'est frustrant, mais ce n'est que le début de saison. Je vais essayer de gagner le plus possible. J'espère vraiment passer à l'échelon supérieur. À Aix, on a un calendrier avec beaucoup de belles courses. Il y aura beaucoup d'occasions de briller.