Romain Bardet « asphyxié » dans le Col de Beyrède

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Pas de miracle pour Romain Bardet. Au lendemain de sa chute, le leader d’AG2R La Mondiale n’est pas parvenu à retrouver ses meilleures sensations à l’occasion de l’étape reine de la Route d’Occitanie (2.1). Au terme d’un enchaînement de trois ascensions plus difficiles les unes que les autres - Port de Balès, Col de Peyresourde et Col de Beyrède -, l’Auvergnat a dû laisser filer les coureurs d’Ineos à quelques quatre kilomètres de l’arrivée. Je n’ai pas eu de très bonnes sensations aujourd’hui (lundi). Honnêtement, ça a été un gros tempo dans la montée et j’ai encore les séquelles de la chute d’hier (dimanche). J’avais du mal à me mettre en danseuse et j’ai rapidement été asphyxié. C’était vraiment un effort brutal”.

« IL RESTE ENCORE BEAUCOUP DE BOULOT »

Sans surprise, le Team Ineos a imprimé un rythme particulièrement soutenu dès le pied de cette ascension finale, avec le quadruple vainqueur du Tour de France, Chris Froome, dans le rôle d’équipier de luxe. Le Britannique s'est en effet mis à rouler avant même Tao Geoghegan Hart. “Dans la montée, ça roulait sans attaque, au train. Quand j’ai lâché, il ne restait plus que cinq mecs. Tout le monde était à fond”. Une fois distancé, Romain Bardet a tenté de limiter la casse. “Avec mes douleurs, ce n’était pas agréable. Ce n’est pas une montée que je vais retenir mais c’était important de faire ce premier effort. J’espère que ça va aller de mieux en mieux et que je vais récupérer de ces douleurs au genou et aux côtes”. 8e de l’étape (voir classements), Romain Bardet considère qu’il lui reste “encore beaucoup de boulot” avant de retrouver ses meilleures jambes après ce premier test. “Je n’en attendais pas moins. Les écarts sont impressionnants à l’arrivée et je ne m’attendais pas à être au top”

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