Un petit kilomètre lui aura manqué. Dans le final du Mémorial d’Automne de Chasseneuil-sur-Bonnieure, Antonin Souchon a vu Clément Carisey (Team Pro Immo Nicolas Roux) et Maxime Rio (Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) lui griller la politesse (voir classement). "Ce résultat fait du bien quand même, sur une Elite. C’est une bonne expérience pour l’an prochain, relativise celui qui passera Espoir 1. Vu le niveau, c'était déjà dur mais on a souffert du froid au début et quand la pluie a cessé". Des conditions difficiles qui n’ont pas empêché le sociétaire du Cycle Poitevin de jouer avec l’élite amateurs.

Au sein d’un groupe de douze au moment d’aborder le final, Antonin Souchon pense avoir fait le travail. "J’ai fait l’effort au bon moment. J’ai tout tenté à l’arrivée, mais je me fais reprendre au kilomètre. Faire 3e reste quand même bien, il n’y a pas de regrets". Lorsqu’il est parvenu à prendre le bon coup, le coureur de 18 ans reconnaît qu’il a été difficile de marquer des adversaires en priorité. "Je ne me suis méfié de personne car je ne les connaissais pas assez, je ne cours pas assez contre eux. Je me suis juste dit que s’ils étaient devant, c’est qu’ils étaient capables de gagner".

« UN TERRAIN PROPICE À ROULER FORT »

Cette troisième place vient confirmer la bonne dynamique d’Antonin Souchon. "Ça fait deux-trois semaines que je suis en forme, ça fait du bien au moral. Le résultat d’aujourd’hui (dimanche) confirme la bonne forme du week-end dernier", conclut l’actuel 9^e du Challenge Morphologics-DirectVelo. Autre fait marquant pour lui, son engagement avec l’Océane Top 16 pour sa première année chez les Espoirs (lire ici). "C’est sûr que c’est bien de briller en Charente comme je rentre ici l’année prochaine", sourit-il.

Désormais, Antonin Souchon va pouvoir penser à terminer son année sereinement. D’abord sur son Championnat régional, la semaine prochaine, puis sur une 2-3-J. Avant d’aborder le gros objectif de cette fin d’année : le Championnat de France de l’Avenir. "J’ai vu le profil mais je ne l’ai pas étudié. Je connais un peu ce coin, car j’ai fait un stage à Dijon. Ce sont des grandes plaines avec du faux-plat. C’est un terrain propice à rouler fort". Celui qui basculera sur la piste cet hiver y voit un terrain propice pour briller. "Ça peut me convenir", lâche-t-il avec un sourire plein d’idées.