Axel LAURANCE

VC Pays de Loudéac

4e

« Je suis clairement déçu. C’était la gagne ou rien. Je ne peux pas faire grand-chose. Il me manque une petite cartouche. J’étais vraiment cuit pour le sprint. Ça se joue à la fraîcheur sur une arrivée comme ça. Ça faisait un moment qu’on était devant et que ça attaquait beaucoup. Johan Le Bon nous a fait vraiment mal. Il a vraiment accéléré pendant deux-trois tours. À chaque fois, on laisse du jus en y allant. À la fin, je savais qu’il fallait le suivre. Après, on s’est retrouvé à cinq, il y avait match avec des sprinteurs. Le Bon attaque un peu avant la flamme rouge. Je savais qu’il fallait réagir tout de suite. On arrive à rentrer quand même.

À l’entame de la dernière bosse, j’étais 4e. Jeannière a lancé à 200 mètres. Il était très costaud. Personne n’a pu le remonter. On était tous un peu à l’agonie. On sentait que tout le monde manquait un peu de jus. Il me manque les 50 derniers mètres pour pouvoir mettre le coup de giclette et essayer d’aller chercher au moins le podium. On était assis avec Jean-Louis Le Ny. C’était vraiment à l’arrache. Il faut que je travaille et que je progresse pour réussir à concrétiser ».

A. LAURANCE

Julien JAMOT

VC Rouen 76

23e

« La tactique était d'être dans les coups, c'était une course de mouvement. Vu le circuit qu'il y avait, le but était d'être dans tous les coups. On a eu la grosse échappée avec Thibault (Valognes) devant. À l'entame du circuit, on était beaucoup dans un gros coup, quatre de l'équipe. Quand ça ressort on n'a plus personne. Sur le circuit final on a essayé de ressortir un par un. À chaque fois, on se retrouvait tout seul. On est venu buter à 5 secondes à chaque fois. Que ce soit moi, Kevin (Vauquelin), Florentin (Lecamus-Lambert) ou Hugo (Toumire). A la fin, on revient à 10 secondes, mais on était mort. On a fait beaucoup d'efforts qui n'ont pas payé.

C'est un circuit où on ne peut pas se mettre à cinq de l'équipe à la planche. Il fallait « jumper » et ne pas ramener tout le monde pour pour essayer de faire le break avec un petit groupe. Malheureusement, ça n'a pas marché. Quand on regarde nos données, on est bien physiquement. Les jambes sont là mais il manque le déclic, une victoire. On était ici avec une moitié de l'équipe qui ira au Grand Prix de Saint-Etienne Loire samedi prochain. Les autres étaient sur l'autre front à Buxerolles ».

J. JAMOT

Kévin VAUQUELIN

VC Rouen 76

32e

« On savait que sur ce circuit-là, il ne fallait pas rouler car on allait se faire attaquer. Il fallait faire le jump, on a essayé plusieurs fois mais on était un peu marqué. À chaque fois qu'on sortait, quelqu'un sautait sur nous. Et ça ne roulait pas derrière, c'était un peu chiant. On a essayé. Dans les deux derniers tours, j'ai attaqué. J'ai repris les morts et je n'étais pas très loin du groupe, mais c'est compliqué avec le peloton qui revient derrière aussi. Ça roulait vite, on a essayé de jouer notre chance. On a eu du mal à se mettre en place quand il fallait, on rate les gros coups. Ça partait tout le temps.

Physiquement, c'est encourageant pour la semaine prochaine, ce sera l'objectif (le Grand Prix de Saint-Etienne Loire, NDLR). On voulait se retester en courant détendu et sans pression. On s’est dit qu’on n’était pas une équipe qui doit peser sur la course. On s'est amusé mais on n'a pas le résultat à la fin ».

K. VAUQUELIN