Pour la première fois de la saison, Mark Cavendish disputait la même course que Sam Bennett ce mercredi au Grand Prix de l’Escaut (1.Pro). Parti dans une première bordure avec Michael Morkov, l’Irlandais a vu le retour de l’homme de l’Île de Man à environ 70 kilomètres de l’arrivée avec le renfort de deux autres de ses coéquipiers, Florian Sénéchal et Bert Van Lerberghe. Tout semble alors fonctionner comme sur des roulettes pour le duo présent dans un groupe de 30 coureurs. “Deceuninck-Quick Step a répondu présent, ça me rend heureux". Le gros boulot de Florian Sénéchal permet de maintenir l’avance sur le peloton principal. Dans les trois derniers kilomètres, Bert Van Lerberghe annihile lui les attaques pour favoriser une arrivée groupée.

Puis, c’est au tour de Michael Morkov de lancer la doublette. “Il y est certainement allé un peu trop tôt. Les autres gars (Jonas Rickaert et Jasper Philipsen d’Alpecin-Fenix, NDLR), sont venus sur la droite et ils se sont déportés sur la gauche. Sam (Bennett) est allé à gauche, mais c’était fermé. Philipsen a démarré son sprint. Je suis resté dans la roue de Sam. Il a de meilleures jambes que moi, il est le dernier maillot vert du Tour de France… Mais il n’a pas réussi à revenir sur Philipsen", analyse Mark Cavendish.

Forcément, le Britannique - qui fêtera le mois prochain ses 36 ans - est déçu du résultat. “Nous voulions gagner, de même que Patrick (Lefévère, le manager de Deceuninck-Quick Step)".  Même s’il était dans la roue de Sam Bennett, il affirme que l'Irlandais était le leader ce mercredi. “La stratégie était pour lui. Sam est le sprinteur et moi le garde-du-corps. On pouvait obtenir deux bons résultats". Mais aucun coureur de la Deceuninck-Quick Step n’a levé les bras (voir classement). Il s’agit malgré tout de son troisième podium depuis le début de la saison après le GP Jean-Pierre Monseré (lire ici) et une étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali le mois dernier. De quoi être satisfait ? “J’aime être honnête... J’ai gagné trois fois le Grand Prix de l'Escaut. Quand tu gagnes trois fois une course, tu penses au départ que tu peux au moins être sur le podium".