L’échéance approche doucement. À moins de deux mois du coup d’envoi du Championnat de France Élite, qui aura lieu du 17 au 20 juin prochains, la FFC ainsi que des élus locaux donnaient une conférence de presse ce mercredi afin de dévoiler la programmation de l’événement (voir ici le programme, et ici les profils). L’occasion pour les intervenants de revenir sur la crise sanitaire actuelle, qui pourrait bien entendu toujours jouer un rôle dans la bonne tenue de l’événement d’ici les premiers coups de pédale dans les Vosges.

C’est le maire d’Épinal, Patrick Nardin, qui dégaine le premier au sujet de l’épée de Damoclès que représente la crise sanitaire. "Si les indicateurs tendent à s’améliorer tout doucement, la crise reste préoccupante. Nous nous adapterons en fonction de la crise au moment de l’événement". Il est imité par Éric Jacoté, vice-président de la FFC. "Nous rencontrons de la difficulté. Cette pandémie nous oblige à nous concentrer sur des choses sur lesquelles on ne devrait pas se concentrer. On doit réfléchir à des scénarios qu’on espère ne pas vivre".

« LES FEUX SONT À L’ORANGE »

Déjà en ballottage pendant de nombreuses semaines en début d’année (lire ici), le Championnat de France d'Épinal a désormais toutes les raisons de croire à sa bonne tenue. Alain Clouet, secrétaire général de la Ligue, voit le bon côté des choses. "Les contraintes sont nombreuses dans cette période, il reste un mois et demi mais le Championnat est sur de très bons rails. Sur le côté sanitaire on doit rester prudents et à l’écoute. Il y aura une intervention du Président en fin de semaine, on va garder une oreille attentive. On a eu une bonne réponse à la réunion en préfecture à Épinal". Alors qu’elles sont souvent les bourreaux des épreuves, l’entente semble être au beau fixe entre organisateurs et préfecture.

Mais Alain Clouet préfère rester vigilant. "Les feux sont à l’orange, on ne va pas précipiter les choses. Le cyclisme doit revivre, pro comme amateur. On va se battre, on est en liaison permanente avec le ministère des Sports et Matignon. On a rencontré des conseillers du Premier Ministre et du Ministre des Sports". Si la pandémie ne refait pas des siennes d’ici là, il y a donc toutes les chances qu’Amateurs et Professionnels, hommes et femmes, voient les Vosges. Pour le plus grand bonheur de tout le monde dans le Grand Est. "On a besoin d’oxygène", conclut François Vannson, président du Conseil départemental des Vosges, après plus d’un an de perturbations dans le monde entier.