Un bol d’air frais, de l’altitude et du temps pour soi, voilà la recette qu’essaie à présent Rudy Fiefvez pour se remettre d’aplomb à la suite d’un début de saison qu’il juge peu satisfaisant. Alors que les courses devraient enfin s’enchaîner dans les semaines à venir, c’est le moment pour le coureur de l’Océane Top 16 de repartir de zéro, psychologiquement parlant. Mais avant cela, place au bilan. “Mon début de saison est catastrophique. Je ne suis pas à la hauteur. Je n’ai pas de résultats donc ça ne va pas (voir sa fiche DirectVelo). Mentalement, je n’étais pas là. C’est pour ça que je suis parti à la montagne : pour me ré-oxygéner et faire le vide”, confie-t-il à DirectVelo.

Et pour le coureur de 28 ans, tout passe par un travail sur le mental. “Je veux repartir sur de bonnes bases. Je suis quelqu’un qui doute énormément. Un manque de confiance et plus rien ne va”. Mais heureusement, Rudy Fiefvez est bien entouré, et pour cause, c’est sa sixième saison au sein de l’Océane Top 16. “J’ai le soutien de mes directeurs sportifs et de mon président. Je suis resté une heure au téléphone avec eux et ils m’ont motivé. Ils ont confiance en moi, je ne peux pas les décevoir”.

« JE NE CHERCHE PAS D’EXCUSES »

Plus que les gens qui l’entourent, le Périgourdin compte aussi sur les courses pour remonter la pente. “J’ai besoin de courses pour avoir la confiance. À l’entraînement, je n’arrive pas à me faire mal comme en course”. Et pour cela, la période n’aide en rien celui qui avait terminé 3e sur le Circuit des Plages Vendéennes à la Tranche-Sur-Mer en 2020. “Le manque de courses et le risque des annulations, ça joue. Mais je ne cherche pas d’excuses. C’est pareil pour tout le monde. Avec les semaines à venir ça devrait être positif ”.

Et quand il pense aux prochaines semaines, Rudy Fiefvez retrouve son enthousiasme. “Le beau temps arrive et je sens que je monte en pression. Je suis en bas des classements donc le côté positif c’est que je ne peux que remonter !”, affirme-t-il, amusé. Et s'il ne se fixe pas encore d’objectif, il fera tout de même le maximum pour se montrer au Tour du Gévaudan ce dimanche. “Je connais la course. Je l’ai faite deux fois avec l’Entente Sud Gascogne et c’était alors une Classe 2. Le parcours me convient. Mais là, je fais donc un gros bloc d’entraînement cette semaine. Je ne sais pas comment je serai ce week-end mais je serai compétitif dans les semaines à venir”, dit-il avant d’affirmer ses ambitions. “Je veux faire du mieux possible pour rendre aux bénévoles et à l’équipe ce qu’ils nous apportent. Je veux leur faire plaisir à eux”.