Au milieu des coureurs amateurs, cinq membres de la formation St-Michel-Auber 93 ont fait le déplacement en Lozère, dimanche dernier, pour le Tour du Gévaudan (Élite Nationale). L’occasion de retrouver le coup de pédale en compétition (en équipe) après plusieurs semaines loin des courses. Meilleur représentant de la Conti francilienne sur la ligne d’arrivée à Mende (voir classement), Morne Van Niekerk est revenu sur sa journée pour DirectVelo au pied du podium protocolaire. Entretien.

DirectVelo : Tu as longtemps joué les premiers rôles sur ce Tour du Gévaudan !
Morne Van Niekerk : Je viens de faire un bon et gros bloc de travail en vue de notre reprise des courses pros la semaine prochaine sur le Tro Bro Leon. Je suis arrivé ici un peu fatigué, je n’avais pas de super jambes. Mais je me suis accroché. Je suis parti en échappée avec des copains de Pro Immo (sourire). On a tout mis pour être présents devant. Sur le dernier tour, je suis parti avec Thomas Acosta et Florent Castellarnau, (Thomas) Joly de Villefranche et d’autres coureurs. On avait un bon groupe qui pouvait aller loin, alors on a tout mis.

Avant l’ascension phare de la journée...
Au pied de la Jalabert, je n’étais pas bien. J’ai trouvé mon rythme en milieu d’ascension mais j’avais déjà perdu du temps. J’ai fait une bonne descente qui m’a permis de rentrer sur un deuxième contre, mais plus grand-monde ne voulait rouler avec moi. On est revenu à quinze secondes du premier contre mais on n’a jamais pu faire la jonction. J’ai terminé la course bien vidé…

« J’AVAIS DE BONS SOUVENIRS ICI »

La distance de l’épreuve, 110 kilomètres, n’était pas nécessairement à ton avantage…
Oui et non. Je ne suis pas sûr que ça m’aurait aidé, sur un circuit comme ça, d’avoir plus de bornes (sourire). On a fait un petit tour avec l’équipe ce (dimanche) matin avant le départ pour faire un peu plus de bornes sur la journée, quand même. On voulait faire du mieux possible. Un bon résultat aurait été mieux mais le plus important était d’abord de peaufiner la forme pour la suite.

Tu avais déjà disputé le Circuit Boussaquin fin avril. Il était important pour toi de courir une nouvelle fois au milieu des amateurs avant de retrouver les pros ?
On est content d’avoir pu venir ici, bien sûr. On n’a pas beaucoup couru ces deux derniers mois alors c'est sympa de conclure un bloc de travail par une compétition. C’était important de retrouver le rythme de la compétition et d’avoir les jambes qui brûlent, ça fait du bien. J’avais de bons souvenirs d’ici. C’est la veille de cette course que Stéphane Javalet m’avait appelé pour me dire qu’il allait me signer pour 2019. En plus, la météo a été gentille avec nous (sourire), mis à part un peu de vent. C’était bien. Merci à l’organisateur de nous avoir invités. Maintenant, place aux choses sérieuses !