Maxime JARNET

VC Villefranche Beaujolais

2e de l'étape

« C'est la pire place possible. À l’arrivée, j'étais déçu et frustré. J’étais celui qui allait le plus vite dans les 100 derniers mètres mais Clément Jolibert est passé à l’intérieur et moi à l’extérieur de la courbe. J’ai fait plus de distance que lui et ça me coûte la victoire. C’est sûr que je suis frustré à chaud. Mais au réveil, quand la pression sera retombée, je serai fier de ce résultat.

Je me sentais vraiment bien en début de course. C’est parti vite puis ça a temporisé quand les quatre échappés sont sortis (Koster, Nyborg, Salvatori, Retailleau, NDLR). Puis on a enchaîné les bosses vers le 100e kilomètre et j'étais alors au rupteur. Je suis un des derniers à revenir dans le peloton. Sur le circuit final, je savais que j’avais une carte à jouer. J’avais confiance en moi. La bosse m’allait bien. Je me suis économisé, j’ai fait attention à ne pas prendre de cassures…

Tout est encore possible jusqu’à samedi. Il faut être réaliste, ce sera trop dur dimanche. Il me reste donc deux chances. L’étape de samedi va ressembler à celle d'aujourd'hui (jeudi). Il faudra s’accrocher et être le plus rapide à l’arrivée. Dimanche, je vais tout faire pour aider les grimpeurs de l'équipe qui pourront tirer leur épingle du jeu ».

M. JARNET

Aloïs CHARRIN

Tudor Pro Cycling Team U23

Echappé

« J'ai attaqué au moment où les Bingoal, qui avaient beaucoup roulé, se posent un peu. Je suis arrivé de derrière et je sors avec un de leurs gars (Joël Suter, NDLR). Trois puis deux autres coureurs sont rentrés. Le peloton nous reprend dans le dernier tour, je m'en doutais car devant ça roulait en dedans. J'ai essayé de relancer en haut de la dernière bosse mais je me fais contrer. Nous sommes acteurs de la course, c'est bien. L'objectif ici est de faire une bonne étape ».

A. CHARRIN

Alexandre BALMER

Groupama-FDJ Continental

Echappé

« Au départ, nous voulions prendre une échappée pour ne pas avoir besoin de rouler en tête de peloton mais personne n'a voulu nous laisser partir. C'était une dure journée car tous les gars de l'équipe ont dû rouler pour maintenir l'écart avec la première échappée car ils étaient costauds devant (Koster, Nyborg, Salvatori, Retailleau, NDLR).

Après la jonction, il y a eu un coup de vis dans deux bosses. Je savais qu'il fallait suivre Swiss Racing Academy et Bingoal. J'ai fait le jump pour les suivre, c'est comme ça que je me retrouve devant. On ne s'entendait pas super bien et, en plus, je sautais des relais car je défendais le maillot jaune et l'objectif était de gagner l'étape. Ce n'était pas une journée facile, j'ai dû rouler dès le début. 

Je me sens bien physiquement car hier (mercredi), j'ai dû battre un bon record de puissance. J'ai dû changer de vélo après trois kilomètres, et quand j'ai remonté le peloton je voyais tout le monde qui tirait la langue ».

A. BALMER

Marijn VAN DEN BERG

Groupama-FDJ Continental

Maillot jaune

« Je suis un peu déçu, l’équipe a travaillé très dur aujourd’hui (jeudi). Je veux les remercier mais je ne me sentais pas super bien. J’espère que demain ça ira mieux.

Je n’étais pas surpris par le déroulement de la course (avec cette échappée de sept coureurs dans le final, NDLR). On a essayé de contrôler mais c’était difficile parce que le parcours était dur. Le plan était qu’il y ait une échappée et qu’on puisse contrôler la course. Mais après 80 km, Bingoal-WB a vraiment appuyé fort sur les pédales. Le peloton s’est ensuite cassé.

Ce n’était pas vraiment le plan mais on a essayé de rester ensemble pour pouvoir mener la danse dans les tours de circuit. L’équipe de Bingoal-WB est très forte. Je sais qu’ils ont quelques coureurs qui sont vraiment forts mais on en a aussi et je me concentre là-dessus. J’ai essayé de garder le maillot mais aujourd’hui c’était très dur ».

M. VAN DEN BERG