Rasmus Tiller réalise un bon début de saison. 2e du Samyn (1.1) en tout début d’exercice 2021, puis tout récent 5e du Tro Bro Leon (1.Pro), le Norvégien a décroché un nouveau podium ce samedi sur les routes du Tour du Finistère (1.1), en étant tout de même battu par un spécialiste des manches de Coupe de France, en la personne du puncheur normand Benoit Cosnefroy (voir classement). “L’équipe a très bien travaillé toute la journée. De mon côté, je suis très content de ma condition actuellement. J’ai beaucoup travaillé à l’entraînement et j’avais hâte de retrouver la compétition car je n’avais plus couru pendant un moment après le Tour de Turquie”, rappelle celui qui a en effet patienté un mois entre la fin du Tour de Turquie et le Tro Bro Leon. “C’était serré aujourd’hui (samedi). 3e, c’est bien, je pense, mais je suis quand même un peu déçu de ne pas gagner. L’équipe m’a fait confiance, je n'avais qu'à me contenter de me concentrer sur le sprint et rien d’autre”, assure le coureur de la formation Uno-X.

Très discrète durant une bonne partie de cette cinquième manche de la Coupe de France, la ProTeam norvégienne s’est ensuite montrée très active lors des deux derniers tours du circuit final. “Notre plan était de toujours avoir quelqu’un devant dans tous les coups, dans le final, pour contrôler les différents mouvements. Puis on devait jouer ma carte dans la dernière montée, en espérant le meilleur résultat possible. C’est une course vraiment difficile mais je suis particulièrement en forme. Avec le vent de face dans l’avant-dernière montée, c’était bon pour nous”.

Amoureux des courses d’un jour type Classiques, l’athlète de 24 ans promet commencer à “prendre confiance” en lui. “C’est sympa d’obtenir des résultats, j’espère continuer comme ça et aller chercher une victoire prochainement. L’objectif principal, c’est tout simplement ça : marcher du mieux possible sur chaque course”. Après deux saisons passées au niveau WorldTour, chez NTT, le Scandinave a fait son retour en deuxième division cette année. “J’ai un bon environnement autour de moi, avec des gens qui croient en moi. C’est sympa d’avoir de bons amis dans l’équipe, des gens qui parlent la même langue, et une équipe très forte. On s'entraide les uns les autres. Mais je ne sais pas ce qu’il se passera dans le futur”, concède-t-il lorsqu’on lui demande s’il espère retrouver le plus haut niveau mondial à terme.