David Van der Poel : « On se devait d'en gagner une »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

La formation Alpecin-Fenix Development Team ne rentre pas bredouille du Tour du Brabant Flamand. À Rillaar, David Van der Poel a gagné la dernière étape après avoir réglé au sprint une dizaine d'hommes. "Vu notre statut, on se devait d'en gagner au moins une. Nous n'avons pas eu de chance cette semaine. Finalement, nous terminons ce Tour du Brabant Flamand sur une bonne note", déclare-t-il à DirectVelo.

« UN NIVEAU PLUS ÉLEVÉ QU'EN 2020 »

En raison des fortes pluies en début d'étape, les organisateurs ont décidé de raccourcir l'étape de trois tours, soit 40 kilomètres de moins sur les 163 prévus. Quatorze coureurs, dont quatre d'Alpecin-Fenix (Timo Kielich, David Van der Poel, Ayco Bastiaens et Mees Hendrickx) étaient déjà sortis du peloton. Personne n'a su faire la jonction malgré une tentative de contre-attaque notamment de Thibau Nys (Baloise Trek Lions). À l'entame du dernier tour, ils n'étaient plus que douze : Timo Kielich et Luca De Meester (sur ennui mécanique) avaient lâché prise. Dans les derniers kilomètres, Lander Loockx (Groupe Hens-Maes Containers) a placé une attaque que David Van der Poel pensait être décisive. "À deux kilomètres de l'arrivée, on s'est regardé et je pensais que c'était foutu pour l'étape. Ayco Bastiaens a finalement ramené tout le monde et j'ai pu sprinter pour la victoire. Je pensais avoir lancé d'un peu trop loin, mais ça a tenu. Cinq mètres de plus et j'étais battu".

Cette victoire fait du bien après les frustrations des quatre premiers jours. "Je suis tombé sans gravité lors de la deuxième étape. Hier, je pars en échappée mais le peloton est revenu." Toutefois, le Néerlandais ne se cherche pas d'excuse, la forme est "légèrement en-dessous" de celle de l'an dernier qui lui avait permis de claquer trois étapes, mais "le niveau est plus élevé qu'en 2020", souligne-t-il.

RETROUVER UNE PLACE DANS LE TOP 10 DANS LES LABOURÉS

Ce succès va lui donner le moral dans sa préparation pour la prochaine saison de cyclo-cross. "Je roule un peu moins sur la route cette saison. La ProTeam a plus de coureurs. Donc, j'ai moins d'épreuves. De plus, ça me permet de pouvoir m'entrainer spécifiquement sur mon vélo de cross. L'an dernier, je suis directement passé de la route au cyclo-cross et ma saison n'a pas été bonne, à l'exception de la fin de saison".

Le coureur de 29 ans veut retrouver une bonne place dans la hiérarchie dans les labourés. "Je pense que j'ai les qualités pour faire entre 5 et 10 à chaque cross. Ça va dépendre de la forme du jour et de la concurrence. La différence entre la 5e et la 10e place est minime. Je veux être directement dans le coup dès le départ de la saison. Je n'ai pas de courses dans les trois prochaines semaines donc je vais déjà travailler sur mon vélo de cyclo-cross. Ensuite, je roulerai le Grand Prix Marcel Kint. Le Tour d'Allemagne sera ma dernière épreuve sur route avant le cyclo-cross".

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