Axel Mariault : « Mon titre n’est pas un hasard »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Axel Mariault a obtenu ce lundi son premier podium sur une Classe 2 à l’occasion de la dernière étape du Kreiz Breizh Elites (voir classement). Après son titre de Champion de France, le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique montre qu’il joue les premiers rôles face à des formations Continentales. Le coureur de 23 ans revient pour DirectVelo sur sa performance et tire le bilan de ses quatre journées sur l’épreuve bretonne.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce podium ?
Axel Mariault : Je suis content, c’est mon premier gros résultat sur une Classe 2. C’est juste un peu dommage que je me fasse sauter sur la ligne pour la deuxième place. J’ai lancé mon sprint quand tout le monde s’est rassis et était en bout de course. J’ai réussi à bien relancer. La fin était un peu plus plate. Je ne suis pas trop habitué à courir sur ces épreuves-là. Il faut que je m’accommode de ces schémas de course où ça se fait dans les derniers kilomètres. Il y avait quand même trois étapes de 180-190 kilomètres. Ça confirme que je peux être en forme quand c’est long. Ça montre que mon titre de Champion de France n’est pas un hasard. J’espère que ça va me motiver encore plus pour faire une grosse fin de saison.

« J’AI ESSAYÉ DE ME REMOBILISER ET ÇA PAYE  »

Cette arrivée jugée 150 mètres après une bosse te convenait-elle ?
Sur des arrivées après 180 kilomètres où c’est usant, je peux tirer mon épingle du jeu même si je suis léger et que je ne suis pas un très grand sprinteur. Au kilomètre, j’étais encore assez loin vers la 20e place. Les grosses équipes avaient beaucoup de coureurs à l’avant donc c’était compliqué de faire sa place. J’ai réussi à bien remonter. J’ai lancé mon sprint au bon moment et ça l’a fait.

Quel bilan tires-tu de ce Kreiz Breizh Elites ?
Je suis un peu déçu quand même. Le résultat de la précédente étape à Carhaix-Plouguer ne reflète pas ma course. J’avais fait presque tout le circuit final en tête. C’est à moi d’apprendre à être plus patient sur des épreuves comme ça. Sur une course en Elites avec quatre-cinq costauds, on ne se serait pas fait revoir comme hier (dimanche). Ici, dès qu’une équipe n’est pas représentée, elle roule. Concernant le chrono par équipes, je savais que ça allait être compliqué pour nous. On avait amené des jeunes pour leur faire découvrir. La deuxième étape devait se finir par un sprint massif. Je ne visais rien de particulier. Je pointais surtout hier. J’étais un peu déçu. J’ai essayé de me remobiliser et ça paye avec cette place sur le podium.

« MA PLACE CHEZ LES PROS NE SERAIT PAS VOLÉE »

Ce résultat va-t-il permettre d’accélérer tes contacts chez les pros ?
J’espère. J’ai pris un agent qui s’occupe de ça. Je suis plutôt optimiste. Je commence à montrer que ma place ne serait pas volée. Après mon titre de Champion de France, j’ai quand même confirmé derrière sur le Tour du Piémont Pyrénéen. J’ai regagné la semaine dernière en 1ère catégorie (lire ici). Sur les dernières courses, je quitte rarement le podium.

Quels sont tes prochains rendez-vous ?
J’enchaîne avec l’Estivale Bretonne et la Saint-Laurent à Montpinchon. Ça va me faire encore un gros bloc avec cinq jours de course. Ensuite, je couperai un petit week-end. Pour la fin de saison, il reste encore de belles courses avec les 3 Jours de Cherbourg, le Grand Prix de Fougères et le Tour de Bretagne. J’ai dans un coin de ma tête l’arrivée à Fougères du Tour de Bretagne où ma famille habite. J’aimerais bien y faire un bon résultat. Je pense que le niveau au KBE ressemble bien au Tour de Bretagne. Il y a quand même beaucoup d’équipes Continentales. Vu ma place aujourd’hui (lundi), je devrais pouvoir faire quelque chose de bien là-bas.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

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