Jean Goubert voulait « la victoire, rien d’autre »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

C’est un Jean Goubert heureux qui a passé la ligne d’arrivée de la Route d’Or du Poitou à Civray (voir classement). Après avoir terminé 2e de Bordeaux-Saintes (Elite Nationale) quelques jours auparavant, le coureur de 27 ans peut enfin souffler. Partis en échappée dès les premiers kilomètres de course, Jean Goubert et ses compagnons de route ne seront jamais repris par le peloton. “Un coup est rentré avec un gars de chez moi (Paul Hennequin, NDLR). On savait que ça allait attaquer mais on savait aussi qu’on avait deux cartouches dans l’échappée. L’échappée s’est scindée en plusieurs groupes et on était toujours deux devant. Une fois qu’on s’est bien isolé, j’ai essayé de contrôler un peu les costauds.

A mesure que la course avance, l’Ariégeois gagne en confiance. “A un moment j’ai senti que tout le monde était fatigué et moi, il me restait un peu de jus. Je savais que je n’étais pas le plus rapide au sprint et je voulais la victoire, rien d’autre. Poussé par l’envie de gagner, le sociétaire du Team Sprinter Nice Métropole n’a pas hésité une seconde. “J’en ai mis une pour voir ce que ça donnait. Et après c’était un contre-la-montre. J’ai tout de suite pris dix secondes. Je savais que derrière Paul allait faire le travail pour casser les relais. Dans la dernière bosse je me suis retourné et il n’y avait plus personne.

« C’EST MA PLUS BELLE VICTOIRE »

Une fois l’analyse de course terminée, c’est la joie qui reprend le dessus. “Je suis content. Je voulais gagner et c’est ce que j’ai fait. J’ai levé les bras sur trois ou quatre courses mais là c’est ma plus belle victoire. Je n’avais pas gagné depuis la Ronde du Queyran l’année dernière. Une victoire qui se faisait attendre donc, après un début de saison éreintant. “On a fait beaucoup de Classe 2 en début de saison, c’était fatiguant mais ce sont des courses qui étaient extraordinaires en termes de niveau. Après le Tour du Piémont Pyrénéen j’étais fatigué donc j’ai coupé. Je suis parti en week-end avec ma copine en Italie. Une fois revenu d’Italie je me suis remis au travail.

Jean Goubert restera donc sur cette dynamique de travail pour les Coupes de France N2, le Grand Prix Christian Fenioux et le Trophée Gustave Beignon. Ensuite, plaisir sera le mot d’ordre. “On va repartir sur des Classe 2 avec l’équipe pour finir la saison et s’amuser. On a beaucoup de coureurs qui ont gagné cette saison donc on a de moins en moins de pression. On s’éclate avec les copains. C’est super cool de courir pour cette équipe. Tous les week-ends on est devant et on arrive à en mettre un dans les cinq premiers, sur le podium ou même à gagner donc c’est super.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

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