Jonas Iversby Hvideberg : « En partant au bon moment, c’est possible »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Jonas Iversby Hvideberg a mis un terme à ses années Espoirs de la plus belle des manières. Le coureur d’Uno-X Pro Cycling Team - absent des pelotons depuis fin août - a remporté en solitaire, ce dimanche, Paris-Tours Espoirs (1.2U - voir classement). Le Norvégien, Champion d’Europe en 2020 à Plouay, est revenu sur son succès pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu finis chez les Espoirs par une victoire à Paris-Tours !
Jonas Iversby Hvideberg : Je n’avais gagné qu’une fois avant aujourd’hui (dimanche) et c’était au Championnat d’Europe l’an passé. Cette victoire est probablement un peu moins importante mais chaque succès compte. Il n’y a rien de mieux que de passer la ligne en premier, surtout que c’était la dernière fois que je pouvais participer à Paris-Tours Espoirs. Ça met en confiance surtout que cette année a été difficile.

Pourquoi ?
Il a fallu essayer d’égaler ma performance sur le Championnat d’Europe de l’année dernière. Et au final, j’ai eu une saison marquée par la malchance donc c’est vraiment sympa de gagner ici. Je me remets à peine d’une fracture de la clavicule. Je suis tombé fin août à la Brussels Classic et je n’avais pas recouru depuis…

Tu te savais malgré tout en forme ?
Je savais que je serais en forme mais j’ai quand même passé six ou sept semaines sans courir. On ne sait jamais comment on va être sur la course. Je n’ai fait presque que de l’home trainer avant de venir ici, ça ne fait que trois semaines que j’ai recommencé à faire du vélo en extérieur. Je ne suis pas remis à 100% mais assez pour faire ce genre de courses ! J’avais confiance.

« DSM, UNE SUPER EXPÉRIENCE »

Tu es sorti à moins de 20 kilomètres de l’arrivée...
Je me sentais finalement très bien. J’ai déjà fait cette course trois fois auparavant donc je connaissais bien le parcours. Je savais quel était le bon moment pour attaquer. J’ai alors essayé et je suis arrivé à partir. Je ne peux pas sprinter avec ma clavicule donc j’avais annoncé dès le départ que si je devais gagner, ça serait seul. Le parcours est propice à une attaque de loin comme ce que j’ai fait. Il y a beaucoup de virages et de montées et descentes. On peut toujours sortir et avoir de petites échappées. C’est une longue course pour des Espoirs. En partant au bon moment, c’est possible de finir seul. Il y a toujours une personne qui va jusqu’au bout.

Tu as été un petit moment sous la menace de Lewis Askey…
Il s’est approché très près. Je me suis dit qu’il allait me rattraper donc j’en gardais un peu mais quand j’ai regardé à nouveau, il n’était plus là. J’appuyais quand même fort et il devait être vidé. J’ai tout donné et quand j’ai vu que l’écart montait en flèche, j’ai compris que ça ne s’entendait pas à l’arrière.

Tu vas désormais rejoindre le WorldTour...
Je finirai ma saison le week-end prochain aux Boucles de l’Aulne. Je me concentrerai ensuite sur ma saison à venir avec DSM, ça sera une super expérience. Il me tarde d’être en WorldTour, c’est la prochaine étape. Je veux apprendre et être régulier au plus haut niveau, c’est l’objectif. 

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