Lilou Fabrègue est vite passée à autre chose. Après la déception du Championnat de France où un problème mécanique l’a plongée dans les profondeurs du classement alors qu’elle jouait le titre (lire ici), la sociétaire de Creuse Oxygène Guéret s’est rapidement reconcentrée pour la fin de saison avec deux beaux rendez-vous au programme, la Coupe du Monde de Flamanville puis le Championnat du Monde. En Normandie, elle n’était pas en terrain inconnu puisqu'elle était devenue sur ce circuit Championne de France Cadettes il y a deux ans. “Cette semaine j'étais focus sur Flamanville. Le fait de recourir ici, sur le même parcours qu’en 2020, même si deux-trois virages ont changé, ça rappelait de très bons souvenirs. C’est mon style de circuit”, confie-t-elle à DirectVelo.

L’athlète de 18 ans a pris ce dimanche la 7e place de l'épreuve Juniors Filles (voir classement), soit son deuxième meilleur résultat en Coupe du Monde après sa 5e place à Tabor (République tchèque) en novembre dernier. “Je suis contente, assure-t-elle. C’était une course rapide même si le parcours est dur et physique. Mon but était d’accrocher le groupe de devant. Il fallait faire attention à ne pas faire de fautes un peu inutiles. Ça s’est fait à la pédale. Sur les relances, j’essayais au maximum de me mettre en danseuse. Je toxinais vite mais j’ai réussi à faire pas mal de relances”.

La Coupe du Monde terminée, Lilou Fabrègue a désormais le regard tourné vers les États-Unis. Même si elle n’est pas encore terminée, la 8e du Championnat d’Europe estime avoir fait “une bonne préparation” pour le Mondial. “Je vais maintenant améliorer au mieux tout ce que je peux pour arriver là-bas à 100 %”. Avec un objectif plus ou moins abstrait, pour le moment. “On y va forcément pour faire la meilleure des places. Il y aura les meilleures filles au départ. Je ne sais pas encore vraiment où je me situe. Je vais en parler avec François (Trarieux)”. Les tricolores s’envoleront vers l’Arkansas le lundi 24 janvier. “J’ai regardé des vidéos du parcours. Je sais qu’au niveau des températures, ça peut vite changer. On va y rester presque une semaine, il va falloir s’adapter”.