Baptiste Raynaud pour le plaisir

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Baptiste Raynaud s’est bien amusé, dimanche, sur les routes du Grand Prix d’Assas. L’épreuve Toutes Catégories, disputée autour de cette petite commune située au nord de Montpellier, rassemblait une petite centaine de coureurs du sud du pays. Sur cette course en circuit de 110 kilomètres (10 tours de 11 km) qui ne comprenait qu'une légère difficulté en guise de GPM, le sociétaire de la formation Issoire CC s’est rapidement porté à l’avant dans un groupe d’une dizaine de concurrents. Son coéquipier Cédric Stempel était lui aussi de la partie, ce qui a bien aidé le duo. “On était deux face à trois mecs de Béziers. On savait que l’on ne serait pas forcément les meilleurs si ça s’était joué au sprint entre les coureurs de l’échappée. Du coup, à trois tours de l’arrivée, on s’est dit qu’on allait essayer de faire la différence en attaquant chacun notre tour”, racontait le lauréat avant le podium protocolaire, pour DirectVelo.

Et la paire auvergnate s’est parfaitement exécutée. “Il y avait aussi deux coureurs isolés dans le final, celui d’Aix et celui de Locminé”, rappelle-t-il en évoquant respectivement Cédric Monge et Théo Laurans. “J’ai réussi à sortir dans le dernier tour, dans le village, juste après la ligne. Puis j’ai fait les dix derniers kilomètres à bloc. C’est un effort que j’aime bien”. L’athlète de 28 ans, qui travaille à la SNCF et réside à Clermont-Ferrand, n’a ensuite cessé de creuser l’écart sur ses anciens compagnons de fugue. “Je savais qu’il fallait que je tienne jusqu’au GPM. Ensuite, il n’y avait plus que des portions descendantes et techniques donc ça devait le faire. C’était favorable, avec mon gabarit. En plus, ça s’est regardé derrière et Cédric pouvait contrôler”.

Baptiste Raynaud a donc pu lever les bras pour la première fois depuis la Nocturne de Lourdes, l’été dernier. “Le sud me réussit bien !”, plaisante-t-il. Comme depuis toujours, l’athlète ne compte pas se prendre la tête cette année et continue de pratiquer le cyclisme “par plaisir”, tout en travaillant à temps plein en parallèle. “J’ai toujours jonglé entre les deux et ça me va très bien”. Puisqu’il se sait en forme, il compte bien en profiter dans les semaines à venir. “J’avais fait le Tour de la Réunion en novembre, ça m’a bien mis en cannes et j’ai l’impression que depuis, j’ai réussi à garder la même forme”.



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