Vince GERITS

Stageco CT

Vainqueur de la 4e étape du Van Rysel-Arden Challenge

« Le peloton était nerveux, c'était dangereux. Je voulais être dans les premières positions du peloton dans la côte. J'ai même pris une longueur d'avance avec d'autres coureurs. Avec le vent, on a été repris par un autre groupe. Dans les derniers mètres, Urbano menait le peloton pour Lars Craps. Moi, j'ai pris sa roue. Puis à 800 mètres, j'ai déjà lancé mon sprint. Je ne voulais pas prendre le risque de chuter dans le rétrécissement de la dernière ligne droite.

Je suis un garçon rapide. J'ai la capacité de développer beaucoup de watts dans un sprint, mais c'est le placement qui me fait défaut. Habituellement, Brent Clé fait le travail de lanceur, mais aujourd'hui, il n'était pas là. Je suis très content de gagner ici. Ça me donne envie de me montrer au GP Vermarc qui se déroulera dans ma région bientôt ».

V. GERITS

Aäron VERVAEKE

De Molenspurters Meulebeke

3e

« J'ai été décramponné du peloton dans la dernière ascension de la côte de Croix-Rouge. Je suis rentré dans les descentes. Puis, comme d'habitude, j'ai osé prendre des risques dans le sprint. À 150 mètres de l'arrivée, j'ai pu m'insérer dans les trois premières places que je n'ai plus lâchées.

Pour mon équipe, c'est vraiment une belle performance. Ils me font confiance dans toutes les circonstances. Il s'agit certainement de mon meilleur résultat dans une course de ce niveau. Je sens que je passe des caps année après année. Il n'est pas aisé de combiner le vélo avec le travail. Je ne m'attendais pas à ce genre de résultat aujourd'hui. J'ai encore travaillé hier soir. Je bosse presque 50 heures par semaine. Je suis arrivé à 22h30 à l'endroit où loge notre équipe ».

A. VERVAEKE

Toon CLYNHENS

Soudal-Quick Step Devo Team

« Notre stratégie, c'était d'accompagner les groupes d'échappée. Si ce n'était pas possible, on devait amener Siebe Deweirdt au sprint, mais je pense qu'il a été retardé par une chute. Dans la dernière côte, on est parti à trois. Je croyais qu'on allait pouvoir se maintenir, mais les équipes derrière nous ont directement réagi. Après la côte, il y avait une longue portion plutôt descendante. En plus, les arbres protégeaient le peloton du vent. C'était donc simple pour un peloton de rentrer. Je crois que c'est la raison pour laquelle on n'a pas vu d'échappée aujourd'hui.

Pour moi, ce n'était pas un parcours à ma mesure. Je préfère les ascensions plus longues et les cols. De plus, je ne me sentais pas trop bien aujourd'hui. J'avais mal à la tête. J'ai quand même décidé d'aller jusqu'au bout mais j'ai été pris dans l'une des dernières chutes ».

T. CLYNHENS