Ramses Debruyne est de retour. Après s’être fait opérer du genou, le sociétaire de Lotto-Soudal Development Team a pris part la semaine dernière à sa deuxième course de l’année, le Tour de Bretagne (2.2). “J’ai repris au Tour du Loir-et-Cher. Au Tour de Bretagne, les deux-trois premiers jours ont été très durs. Ensuite, j’ai obtenu une belle 5e place au sprint lors de la quatrième étape (voir classement) et le lendemain, j’ai fait une belle échappée. Je sens que la forme arrive“, avoue au micro de DirectVelo le Belge de 19 ans.

La saison dernière, sa première année Espoir n’a pas été un long fleuve tranquille. “J’ai eu beaucoup de malchance. J’ai eu un petit problème au genou mais ça a vite été résolu. Quand j’ai retrouvé la condition, j’ai chuté au Tour de Savoie Mont-Blanc. Après ça, mon genou était très douloureux“. Il a traîné sa misère. “Je me suis déchiré un ligament. Au début, les médecins ne l’ont pas vu. Pendant l’hiver, j’avais encore davantage mal. Je suis allé voir le docteur Claes et il a immédiatement vu que j’avais un ligament déchiré“.

« J’AI APPRIS DES CHOSES SUR MON CORPS »

Le natif de Rollegem (Flandre-Occidentale) est alors passé sur le billard le 22 décembre pour régler le problème. “Je n’ai pas pu rouler pendant quatre semaines. Le mois suivant, j'effectuais juste 20 minutes par-ci par-là sur ma monture. Ce n’est que depuis début mars que je m’entraîne réellement sérieusement. J’ai appris des choses sur mon corps. Je me focalise beaucoup sur le fait de retrouver mes muscles“. Après quelques épreuves en Belgique comme la Flèche Ardennaise, le GP Vermarc et le Triptyque Ardennais, il prendra part à des épreuves d’un jour en Italie avant de peut-être participer au Tour d’Italie Espoirs. “J’espère y être. Ensuite, je pense au Tour Alsace et au Tour de Savoie Mont-Blanc où j’ai une revanche à prendre après ma chute. Mais pour le moment, je veux juste retrouver la forme et on verra ce qui se passe. Je n’ai pas de courses spécifiques à l’esprit. Je veux juste performer toute l’année“.

Ramses Debruyne se considère comme un coureur polyvalent. “Je peux passer des montées de 10 à 12 kilomètres. Quand c’est plus long comme au Galibier ou au Tour du Val d’Aoste, c’est trop pour moi. Je me débrouille aussi au sprint comme je l’ai montré lors de la quatrième étape du Tour de Bretagne avec ma 5e place. J’aurais même pu me classer 3e, je pense, lors de cet emballage final. Jensen Plowright a failli tomber et j’ai été gêné. C’est vraiment dommage mais je suis quand même content“.