Jens Bouts commence à bien connaître la France

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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Jens Bouts commence à s’habituer à la France. Le coureur belge a déjà une longue liste de courses françaises à son CV. La semaine passée, le coureur d’Urbano-Vulsteke CT en a ajouté une nouvelle, l’Essor Breton. Et comme souvent quand il met les roues dans l’Hexagone, le coureur de 24 ans ne fait pas de la figuration. Le samedi, il a participé à l’échappée matinale, avec Johan Le Bon, avant que Thomas Bonnet, puis tous les leaders, ne viennent aussi mettre leur nez dans l’histoire. "C'était une étape très difficile avec Le Bon et d'autres. Mais ça s'est très bien passé, on n'a jamais eu un très gros écart donc ça a bagarré jusqu'au circuit final. Avec la montée sèche, un groupe est revenu sur nous, mais je n'ai pas pu suivre. J'ai fini dans un deuxième groupe. Après 150 km devant, à six-sept coureurs et dans le vent, je pense que c'était pas mal de finir dans le deuxième groupe".

Confronté aux meilleurs coureurs de l’Essor Breton, Jens Bouts n’a pas été perturbé pour autant. "La bosse était très raide, mais pas très longue. J'ai pu me débrouiller pour passer. Les autres montées étaient bien pour moi, je suis toujours resté avec Le Bon et les autres. Il a d’ailleurs mis un très gros tempo". D’autant qu’il connaissait déjà les principales têtes d’affiche de la course. "Je connaissais un peu les coureurs, je savais qui se battait pour le général. Je savais que je devais les suivre, même si c'était assez difficile. Mon classement général était perdu, donc j'ai fait mon travail dans le groupe d'échappés et j'ai fait au mieux pour les suivre". Et s’il connait tout ce beau monde, c’est parce que le Belge cumule les jours de course en France depuis l’année passée. "L'année dernière j'ai fait plusieurs courses en France, c'est plus ou moins les mêmes adversaires. Je savais qui surveiller. Quand j'ai vu Johan Le Bon attaquer dans un GPM, je savais que je devais le suivre par exemple".

« LES PLUS FORTS SONT TOUJOURS DEVANT »

Sur l’Elite Nationale bretonne, celui qui avait pris la 12e place de la SportBreizh est monté en puissance. "Les deux premiers jours n'étaient pas super, je n'avais pas les jambes. J'étais plus concentré sur les derniers jours. Par exemple ce samedi, c'était mieux que les deux jours précédents". Les courses françaises semblent donc convenir à ses qualités. "L'année dernière j'ai fait la SportBreizh, l'Estivale, entre autres, et c'était vraiment sympa. J'ai fait beaucoup de Top 20, même un Top 5 (sur la première étape de l’Estivale Bretonne, NDLR), les parcours me conviennent très bien ici. Les plus forts sont toujours devant, donc ça me plait de courir ici". Jens Bouts apprécie les parcours comme à l’Essor. "Je pense que je me retrouve sur les parcours comme samedi. Avec des montées/descentes, des droite/gauche, du vent... Je n'aime pas les montées de dix bornes, c'est trop long, mais des petites montées jusqu'à quatre kilomètres, c'est un parcours pour moi".

En plus, son gabarit plutôt costaud ne le désavantage pas dans les sprints. "Je pense que je suis plutôt rapide, comme samedi quand j'arrive dans un groupe de 20/30 coureurs. Je peux passer les montées, et j'ai un sprint correct". Il a de nouveau fait parler sa pointe de vitesse le dimanche, en prenant la 15e place de l’étape, mais surtout la 5e place du sprint du peloton. Après trois années chez EFC-L&R-Vulsteke, ses débuts avec Urbano-Vulsteke sont donc plutôt encourageants. "EFC n'a pas de coureurs Elites, et je connaissais bien Urbano puisqu'elle elle est à deux kilomètres de la maison. Je savais aussi qu'ils proposaient des courses comme ici, en France, et j'aime ce genre de courses difficiles", explique le citoyen de Hofstade, à côté de Malines. "C’est idéal. Mon but est de progresser, aller en Continental, et essayer de me montrer sur ces courses. Il y aura le Triptyque Ardennais, c'est un bon objectif. Et je vais essayer de faire la saison à un bon niveau".

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