Benjamin Buchetet se régale

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Benjamin Buchetet se fait plaisir depuis mercredi et le début de l’Alpes Isère Tour (2.2). “En arrivant ici, il y avait un peu d’excitation mais aussi un peu de peur. Pour moi, c’était un rêve de pouvoir participer à une course comme celle-là, assure-t-il au micro de DirectVelo. Dans ma tête, c’était impensable alors c’est une grosse surprise et un gros kiff”.

L’habituel sociétaire de Grenoble MC 38, qui défend pour l’occasion les couleurs du comité Auvergne-Rhône-Alpes, a atteint son objectif de la semaine “de prendre une échappée” dès la deuxième étape. “Je suis sorti à contre-temps, avec Maximilien Juillard. On est resté longtemps à 30-40 secondes. Il fallait qu’on rentre à ce moment-là, absolument, et on l’a fait à 500 mètres du sommet. Ensuite, j’ai trouvé que ça roulait très fort mais c’était un régal”. D’ici l’arrivée finale, dimanche, il veut continuer de prendre du plaisir et envisage même de remettre le nez à la fenêtre. 

« QUAND ON VEUT, ON PEUT »

Le coureur de 29 ans a commencé le vélo sur le tard. “Je faisais de la course à pied mais j’ai eu plusieurs blessures au genou. Je me suis donc mis au vélo, en 2017, en Pass’Cyclisme, à Corbas. Puis je suis allé à Grenoble”. Benjamin Buchetet a obtenu sa sélection à l’Alpes Isère Tour en terminant dans le Top 20 de trois Élites depuis le 18 avril : 12e du Grand Prix de Vougy, 20e de Châtillon-Dijon puis 19e d’Arbent-Bourg-Arbent. Il assure courir pour le plaisir, sans réel autre objectif. “Et on verra ce qu’il se passera. Je ne fais pas de grosses semaines d’entraînement : douze ou treize heures maximum”.

Il est très pris par son travail de cuisinier. “J’essaie d’allier les deux mais je bosse aussi le week-end. C’est une grosse organisation, avec la fatigue du travail etc”. Mais pour lui, qui va bientôt ouvrir un food-truck avec son frère Loïc, également coureur, et sa femme, il n’est pas incompatible de cumuler les deux activités. “Quand on veut, on peut. Ça se fait mais c’est compliqué. Il ne faut pas trop en faire à l'entraînement et gérer au mieux”.

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