Alpes Isère Tour - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Valentin Retailleau (AG2R Citroën U23 Team) a remporté, ce samedi, la quatrième étape de l'Alpes Isère Tour (2.2), courue sur 171,4 kilomètres entre Saint-Maurice-l'Exil et Beaurepaire (Isère). Il a devancé Hartthijs De Vries (Metec-SOLARWATT p/b Mantel) et Romain Grégoire (Groupama-FDJ Continental). Quentin Jauregui (B&B Hôtels-KTM) conserve son maillot jaune de leader (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Hartthijs DE VRIES

2e de l'étape et 5e du général à 15"

« C’était une étape très dure. J’étais premier dans le dernier virage. J’ai essayé, mais c’était 100 mètres trop loin. C’est dommage parce que c’est ma deuxième 2e place. D’un autre côté, je suis assez satisfait. Je suis dans le Top 5 lors des quatre étapes, donc ce n’est pas mauvais. C’est bien pour le maillot vert. Demain, c’est peut-être un peu trop dur pour moi. Je verrai comment ça se passe, je n’ai pas de hautes attentes. C’est une grosse course par étapes. L’an passé, nous avons gagné avec Sjoerd Bax et nous sommes encore en bonne condition cette année ».

Portrait de Romain GRÉGOIRE

3e de l'étape et 4e du général à 14"

« On voulait attendre de voir comment ça allait se passer. Nous ne sommes plus que quatre dans l'équipe, c'est difficile dans ces conditions de mettre en place quelque chose de loin. La course s'est faite dans la descente du Mont du Faz. J'étais en tête d'une grande partie de la descente. Je ne voulais pas prendre de cassures et ça a été payant car nous n'étions plus qu'une quinzaine en bas. Mais j'étais tout seul de l'équipe donc j'ai tenté de me préserver au maximum. Dans le final, j'ai privilégié le sprint pour en garder pour demain. J'ai suivi les coups mais je n'ai pas provoqué. Il fallait être 2e ou 3e dans le virage, je vire 4e et à l'arrivée je suis 3e. J’ai déjà pris 3" à la bonif', ça me fait 4" en plus, la journée n'est pas si mal.

Je ne connais pas du tout la dernière étape. Des coéquipiers l'ont reconnue. Je pense que ça va être très difficile, ça va être sauve-qui-peut. Avec la chaleur en plus, en plein soleil dans un col, ça crame un peu. Je ne m'attends à rien de particulier, on verra demain soir ».

Portrait de Thomas DEVAUX

6e de l'étape et 20e du général à 27"

« J’abordais cette étape dans l’optique de jouer la victoire. On était une trentaine. Je sais qu’au sprint, c’est compliqué pour moi. J’ai donc tenté de sortir dans la dernière ascension. J’étais tout seul. Je me suis dit que peut-être un petit groupe pouvait me rattraper et que quelque chose pouvait se faire. J’ai monté bien fort. J’ai fait toute l’ascension tout seul, puis deux-trois kilomètres. J’ai vu que le peloton était juste derrière et que ça relançait beaucoup. Après, je me suis concentré sur le sprint. Je savais qu’il y avait un virage à 300 mètres et qu’il fallait être placé là. Je ne suis pas vraiment sprinteur de base. J’ai essayé de la jouer malin. J’ai fait mon sprint comme si les 300 mètres étaient la ligne d’arrivée. À 50 mètres du virage, j’étais en tête et je me fais déborder juste avant ce virage. Je vire 6e et je termine 6e. C’était difficile de faire mieux aujourd’hui. C’est quand même bien une 6e place en Classe 2, c’est honorable.

Demain, ça va être une très grosse journée avec plus de 4 000 mètres de dénivelé. Par le passé, lors de ma saison au CC Etupes, c’est le genre de course qui me correspondait bien. Je suis un petit peu plus lourd qu’avant. Néanmoins, j’ai fait un stage en altitude ce mois-ci et ça a bien répondu dans les cols. On verra si le travail effectué paie ».

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