Une belle leçon pour Lennert Teugels

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Le Tour de Wallonie a été celui des montagnes russes pour Lennert Teugels. Si le premier jour le sociétaire de Tarteletto-Isorex a connu, selon ses dires, "une de mes meilleures journées de la saison", la suite a été moins heureuse. "Le deuxième jour, j'ai une crevaison alors que c'était la guerre dans le peloton. Je n'ai jamais su m'en remettre et j'ai été mort pendant deux jours", se souvient-il au micro de DirectVelo.

Ce coup de mou l'a empêché de défendre son maillot blanc des monts, conquis le premier jour au terme d'une belle échappée avec notamment le passage dans le Mur de Huy. "J'avais fait de cette étape un objectif. Je voulais être devant. Avec le niveau présent, je savais que faire un classement serait trop difficile. Je me suis concentré sur le maillot des monts. J'ai pu passer le Mur de Huy en tête, c'était sympa. J'ai terminé la journée avec 28 points. Je pensais avoir fait un pas de géant vers la conquête du maillot."

SA MEILLEURE SAISON

Cependant, la réalité du terrain est revenue en pleine face. "Je voulais reprendre l'échappée le deuxième jour pour consolider la tunique. C'est tout le contraire qui s'est produit. J'ai crevé à un mauvais moment. J'ai pris une belle leçon de vélo." Ce couac illustre la différence de niveau avec les WorldTeams. "Je pense qu'on peut rivaliser avec les ProTeams, mais avec les WorldTeams, c'est autre chose. C'est pourquoi je pense que gagner une épreuve plus haute qu'une Classe 1 me parait presque impossible."

Néanmoins, le 3e du Challenge DirectVelo Belgique continue de rêver d'un passage en ProTeam. "C'est ma meilleure saison jusqu'à présent. J'ai gagné une étape au Tour de Grèce sur une Classe 1 justement. J'ai commencé tard le vélo. J'ai beaucoup étudié avant. Ce succès m'a donné davantage de confiance." Cependant, les années passent et l'âge avance. "Ma place est sur les courses UCI. J'en ai besoin pour rester à niveau. Aller sur des épreuves nationales est une bonne alternative quand il n'y a rien au programme, mais j'ai plus à aller chercher sur des courses comme la Course aux Raisins, l'Eurométropole Tour, ou le Tour de Louvain, que sur un Tour de Namur. J'ai très peu de contacts avec les managers, il va falloir que je prenne l'initiative comme je le fais en course".

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