Lenny Martinez : « De bon augure »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Les grimpeurs du Tour de l’Avenir arrivent sur leur terrain de jeu. Après une longue traversée de la France d’ouest en est, les coureurs vont s’attaquer aux Alpes ce vendredi. Pour le plus grand bonheur de Lenny Martinez, candidat à la victoire finale. “Ma première partie de course s’est plutôt bien passée. J’ai perdu un peu de temps au général mais pas énormément”, constate le Nivernais au micro de DirectVelo. Lundi, sur la route de Chaillac, il a perdu 49 secondes sur le vainqueur, le Britannique Thomas Gloag. “Il y a beaucoup de chutes. Pour le moment, je suis passé au travers de tout ça”. Le lendemain, la France a concédé 1’04’’ sur l’Allemagne. Au classement général, avant la septième étape, le Bourguignon est 13e à 1’50’’ du maillot jaune, l’Allemand Michel Hessman (voir classement). “Je pense que ça peut encore le faire”.

Ce mercredi, Lenny Martinez avait de bonnes jambes dans les premières vraies difficultés de ce Tour de l’Avenir. “Je me sentais bien, comme tous les jours”. Il a même pensé attaquer dans le final mais n’a pas osé franchir le pas. “J’aurais bien voulu partir, mais je n’avais pas trop confiance en moi dans la dernière bosse. J’avais peur d’être contré par les autres favoris. Finalement, Romain (Grégoire) y est allé. J’étais un peu en retrait derrière à regarder. Le problème est que la descente était très roulante. On s’est dit que ça allait être un peu chaud. Après, Romain a joué la carte au sprint et on sait qu’il sprinte bien. C’est top”. Avec la victoire de Romain Grégoire dans les rues d’Oyonnax, la France peut aborder la montagne plus détendue et le moral gonflé à bloc.

« QUAND JE VOIS QUE TOUT LE MONDE ÉTAIT UN PEU À BLOC... »

Ces trois prochains jours, Lenny Martinez espère surtout “être à [son] niveau”. Il se montre optimiste. “Je suis assez confiant, j’aimerais bien être au moins sur le podium. On verra ce qu’on peut faire malgré ce retard. Si je suis battu par plus fort, c’est comme ça…”. La montée de Ceyssiat, ultime ascension de l’étape d’Oyonnax ce jeudi, lui permet d’être serein pour la suite de ce Tour de l’Avenir. “Quand je vois que tout le monde était un peu à bloc dans la dernière bosse alors que ce n’était pas le cas pour moi… C’est de bon augure pour la montagne”.

Début août, il a reconnu les étapes à venir en compagnie des autres membres de l’équipe de France. Lors de chaque ascension, le vainqueur du Tour du Val d’Aoste a fait forte impression. “La montée de Saint-François-Longchamp, où on arrive ce vendredi, est vraiment bien même si ça va être une journée un peu longue avec 175 kilomètres”. Il apprécie également la montée de la Toussuire, au menu ce samedi. “Pour la dernière étape, je ne sais pas trop comment ça va se passer avec l’Iseran qui est loin de l’arrivée. Il y aura déjà, je pense, de gros écarts sur les deux premières étapes du week-end”. Ce qui lui serait favorable si les jambes répondent comme il l’espère.

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