Lenny Martinez : « Il faut se battre quand même »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Il a bien fallu repartir au combat. Après la déception de la veille (lire ici), Lenny Martinez visait une victoire d'étape ce samedi sur la huitième étape du Tour de l'Avenir. "Peu importe les sensations, il faut se battre quand même", confie-t-il à DirectVelo. Entre Ugine et La Toussuire, le Nivernais avait de meilleures sensations que la veille. "Elles étaient bonnes mais ce n'est pas ce que j'espérais". Encore présent dans le groupe des favoris dans la montée finale, il n'a pas pu suivre le rythme des hommes forts jusqu'en haut. "Normalement, je dois être un peu plus devant mais je me suis battu avec les sensations du jour, pas mauvaises mais normales", insiste-t-il.

L'Espoir 1ère année n'a pas le niveau escompté ce week-end. "Je sentais déjà qu'après le Tour du Val d'Aoste en juillet, ça redescendait petit à petit. J'accuse peut-être un peu le coup de la saison, on est bientôt sur la fin. Je ne me sens pas mal, il y a des hauts et des bas parfois. Il y a des jours où on est moins bien", rappelle-t-il alors que tout semblait sourire au vainqueur du Tour du Val d'Aoste depuis son arrivée chez les moins de 23 ans.

Classé 6e à La Toussuire, le coureur de la Conti Groupama-FDJ est remonté ce samedi de la 13e à la 8e position au général, avant la dernière étape (voir classements). Mais pas de quoi le satisfaire évidemment. "Je ne suis pas venu pour un Top 10, j'étais là pour la victoire finale ou un podium". Il lui reste une ultime journée pour sauver son Tour de l'Avenir. Alors comment faire pour s'imposer à Villaroger ? "Je vais essayer d'accompagner les favoris dans l'Iseran et si je peux faire quelque chose... Je veux me battre avec les meilleurs même si je n'arrive pas à les détacher".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Lenny MARTINEZ