Marlène Petit repart pour trois ans

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Marlène Petit a enfin retrouvé les sous-bois le week-end dernier. "Je n'avais plus couru depuis décembre dernier et la Coupe de France de Troyes", rappelait-elle à DirectVelo à l’arrivée du cyclo-cross d’Aix-les-Bains (Savoie). Pendant l’été, la sociétaire du Team Podiocom a “fait deux ou trois compétitions” de gravel pour le plaisir, sans vraiment les préparer. “Je voulais courir sur route. Finalement, ça ne s’est pas fait. J’ai profité de la vie autrement”. 

DES RECORDS DE PUISSANCE

La Savoyarde était malgré tout plutôt confiante au départ de l’épreuve aixoise. “Sur les paramètres d’entraînement, tout était bon”. La 10e du Mondial 2020, qui n’a pas besoin de beaucoup s’entraîner pour être bien physiquement, a battu dernièrement des records de puissance. “J’ai fait pas mal de renforcement et de gainage. Je sens que ça paie. J’étais un peu dans l’inconnu sur comment ça allait se passer par rapport aux autres filles. Au final, j’ai l’impression que ce n’était pas trop mal”. 

À sa grande surprise, elle s’est rapidement retrouvée en tête du cyclo-cross aixois. “Je ne m’attendais pas à faire un aussi bon départ. Mais je suis partie un peu trop vite. Dans le deuxième tour, j’ai essayé de faire le forcing pour faire le trou”. Mais elle s’est alors mise dans le rouge et l’a vite payé, en étant doublée par Évita Muzic et Julie Bego (voir classement). “Une fois dans le rouge, techniquement, j’ai fait pas mal d’erreurs. J’ai eu du mal à remettre en route. J’ai réussi à me reprendre sur la fin, mais c’était dur quand même. Je m’y attendais”. 

SE RELANCER CETTE SAISON

Après un dernier exercice compliqué, l'athlète de 31 ans “aimerait bien [se] relancer cette saison". L’ancienne sociétaire du Chambéry CC compte bien disputer les trois manches de la Coupe de France mais n’a aucune certitude à ce jour. “Pour Camors fin novembre, ça risque d’être compliqué si je travaille le vendredi jusqu’à 16h30. Si j’arrive à poser au moins l’après-midi, ça peut me permettre de faire les deux épreuves du week-end. Mais je vais rentrer tard dans la nuit et je serai au boulot lundi à 8h30. Ça fait toujours un peu mal”. 

Et bien qu'elle soit très prise par son travail d'enseignante en Activités Physiques Adaptées au Plateau d’Hauteville (Ain), Marlène Petit voit bien plus loin que cet hiver. “Je repars pour trois ans, avec le Championnat du Monde en France en guise peut-être de fin de carrière", confie-t-elle. En attendant le Mondial prévu en 2025 à Liévin, Marlène Petit aimerait dès cette saison “réussir à rejouer des podiums” en Coupe de France. “Si j’arrive à faire un bon résultat sur la manche de Coupe du Monde de Besançon, ma saison aura été bonne". 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marlène PETIT