Benoît Cosnefroy a tout tenté jeudi mais il est tombé sur un os bien trop dur à ronger en la personne de Romain Grégoire. Alors, ce vendredi, avant le départ de la quatrième et dernière étape du Tour du Limousin (2.1), le lucide coureur normand s’était fait une raison. “Il y a eu deux arrivées dures dominées par Romain Grégoire. Je n’avais pas les capacités de faire mieux, Romain était en très bonne condition avant cette dernière étape. Des personnes en rêvaient mais moi, ce matin, je n’avais ni l’envie ni l’ambition de renverser le général”, concède-t-il après coup au micro de DirectVelo. Beau joueur, le puncheur tient à saluer la supériorité de son adversaire. “C’est le plus fort qui a gagné, il l’a montré en remportant deux des quatre étapes. Son équipe a encore superbement assuré aujourd’hui. Hier, c’est eux qui avaient fait tout le travail. Ils ont une très grande équipe”, analyse celui qui effectuait sa reprise sur le sol français après avoir participé au Mondial de Glasgow le week-end précédent.

Lors de cette dernière journée de course, Benoît Cosnefroy avait plutôt l’intention de se mettre au service du collectif AG2R Citroën. “Il y avait une belle échappée. Le tempo était très élevé. Je voulais aider Greg Van Avermaet pour le sprint. Malheureusement, je l’ai perdu dans la dernière descente. Quand on est un peu loin dans le bloc équipe, ce n’est pas facile de le suivre dans un final assez houleux avec les virages”.

DEUX COUREURS DANS LE TOP 5

Dans un groupe d’une petite cinquantaine de coureurs, la WorldTeam savoyarde comptait encore quatre éléments dans les dernières minutes de course : Benoît Cosnefroy, Damien Touzé, Greg Van Avermaet et Clément Venturini. Et finalement, c’est le premier cité qui a décroché le meilleur résultat en prenant la 4e place, juste devant… Clément Venturini (voir classement). “Un coéquipier m’a remonté et j’ai fait une petite place au sprint après avoir trouvé l’ouverture, même si je n’avais pas prévu d’y aller”, résume-t-il. 

Place désormais à la Bretagne Classic, puis aux Grand Prix de Québec et Montréal. “Ensuite, j’irai en Italie, à Paris-Tours, puis je retournerai en Italie pour deux courses pour terminer la saison mi-octobre. J’espère bien conclure cette saison”. Il reste, en effet, encore de belles choses à faire pour Benoît Cosnefroy.

Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo