Laurens Sweeck : « Il fallait y aller »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Laurens Sweeck est libéré. À 28 ans, le Belge s'est offert ce dimanche sa première victoire en Coupe du Monde, sous le soleil de Maasmechelen (voir classement). Avant ce succès, il cumulait depuis 2017 un total de sept 2e place. "Il y a eu des saisons avec Wout van Aert et Mathieu Van der Poel au-dessus du lot. Puis maintenant, il y a un très bon Eli Iserbyt", explique-t-il à DirectVelo après la cérémonie protocolaire.

PASSÉ À AUTRE CHOSE APRÈS RUDDERVOORDE

Il a décroché ce succès au lendemain d'une deuxième place, lors de la manche du Superprestige de Ruddervoorde où il a été battu par Eli Iserbyt. Il s'en est suivi une polémique entre les deux coureurs, Laurens Sweeck reprochant à Eli Iserbyt de ne "pas avoir pris ses responsabilités" en poursuite derrière Lars van der Haar. Cependant, le vainqueur du jour assure ne pas être resté focalisé sur cet accrochage très médiatisé en Belgique. "Nous n'en avons pas parlé avec Eli. C'est un sujet sur lequel chacun à son avis. On ne va pas forcément l’oublier, ni le creuser davantage. Quand le départ de la course suivante est donné, on passe déjà à autre chose".

Ce dimanche, il a eu l'occasion de prendre sa revanche sur son rival, leader de la Coupe du Monde. C'est lorsque ce dernier est parti à la faute que Laurens Sweeck s'est détaché. Pour ne plus jamais être rejoint. "Je ne devais pas douter ou attendre. Il fallait y aller à ce moment-là, puis rouler au tempo le plus haut possible et être le plus près de mes limites. Et finalement, ce rythme était assez rapide pour rester devant jusqu'au bout".

DAVANTAGE DE LIBERTÉS

En ce début de saison, Laurens Sweeck se montre à son avantage après avoir quitté la formation Pauwels Sauzen-Bingoal pour Crelan-Fristads. Il a le sentiment de disposer de davantage de libertés. "Évidemment, en quittant mon ancienne équipe, je me suis ajouté deux concurrents de taille, Michael Vanthourenhout et Eli Iserbyt. Pour le cyclo-cross dans sa globalité, mon choix est plutôt une bonne chose", confie-t-il en assurant n'éprouver aucune rancœur à l'égard de son ancienne structure.

Sous ses nouvelles couleurs, il estime s'entraîner d'une manière qui lui correspond davantage. "Bien préparé", il parvient à ne pas subir "les faits" lorsqu'il se mesure à ses meilleurs adversaires. Désormais, focalisé sur les manches de Coupe du Monde et du Superprestige, il aura à cœur de continuer sur sa lancée. Et de décrocher d'autres succès pour confirmer celui-ci.

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