Guillaume Gaboriaud : « Un cadre de rêve »

Crédit photo DR

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Rénovation de son appartement, démarches administratives, entraînements, musculation, randonnées et plages... “Les journées défilent”, sourit Guillaume Gaboriaud. Arrivé en Martinique il y a un mois, il est un homme bien occupé. Chef de projet livraison vélo e-commerce chez Décathlon, il a pris une année de congés sans solde pour faire du vélo à temps plein en 2023. Il défendra les couleurs du Team Vélo Matnik.

En 2020, des équipes martiniquaises s’étaient déjà intéressé à lui mais concentré sur son travail et en plein Covid, il avait choisi de ne pas traverser l’Atlantique. Le coureur de 30 ans, qui a beaucoup réfléchi, a finalement franchi le pas pour 2023 après avoir déjà couru plusieurs fois en Martinique cette année - 11e du Grand Prix du Développement Durable et Solidaire, 15e d'une étape du Grand Prix du 22 Mé et il a aussi couru le Tour de Martinique -. “J’ai vraiment eu l’envie de refaire du vélo à 100%, confie-t-il à DirectVelo. Je me dis que je pourrai faire mon métier de manager à 40 ou 50 ans. Profiter de ma passion cycliste à plein temps, c’est maintenant ou jamais. Et je reste un passionné”.

« AVOIR LA RÉPONSE »

Malgré des journées bien remplies professionnellement, il n’a jamais arrêté de pratiquer ces dernières années. Après trois saisons au Paris Cycliste Olympique, il avait retrouvé l’hiver passé l’AV Thiais, le club où il avait commencé le vélo à l’âge de 16 ans. “Cette année 2022 en 2e catégorie m’a fait beaucoup de bien pour me relancer. C’était ce dont j’avais besoin. On a qu’une vie, je vais diminuer mon salaire par deux ou trois, mais je vais me faire plaisir sur le vélo. Je vais être dans un cadre de rêve en Martinique alors je kiffe. Il n’y a que le sport qui procure de telles émotions”.

Guillaume Gaboriaud avait marqué les esprits en 2016 en remportant le Grand Prix de Nogent-sur-Oise, alors manche de la Coupe de France DN1, et une étape du Kreiz Breizh Elites (2.2). “J’ai le sentiment de ne pas avoir tout mis à ce moment-là et d’être resté sur quelque chose d’inachevé. Non pas le fait de passer pro ou pas, qui est une chose indépendante de ma volonté. Mais je pense plutôt au fait de ne jamais avoir exploité mon potentiel à 100%. En fait, c'était peut-être le cas mais j’ai envie d’un dernier baroud d’honneur sur le vélo pour avoir la réponse”.

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