Mattéo Vercher roule depuis ce mardi du côté de Calpe, dans le sud de l'Espagne. Avant de se rendre en stage avec TotalEnergies, il était dans l’Aube pour le troisième et dernier week-end de Coupe de France de cyclo-cross. “J’habite à trois heures de route. Ça permet de changer d’activité. J'étais là pour le plaisir et préparer la saison route. Le cyclo-cross me manquait. C’est toujours sympa d’être au départ d’une épreuve”, appréciait auprès de DirectVelo le Rhodanien qui avait participé à des manches de la Coupe du Monde chez les Juniors.

Samedi, avec les Élites, le coureur de 21 ans n’avait pas grand-chose à espérer avec un départ en 18e ligne. “C’était un peu le bordel”, sourit-il (voir classement). Le lendemain, sur la course Espoirs, il était en sixième ligne sur la grille. “C’est quand même mieux même si ça reste compliqué de jouer devant, surtout avec le dévers qui arrive rapidement”. Il a tout de même terminé dans le Top 15 (voir classement). “Techniquement, je n'étais pas trop mauvais. Physiquement, ça allait. Il a fallu s’adapter aux conditions différentes de la veille. Mais ce n’était ni trop boueux, ni trop technique. Si ça avait été un bourbier, j’aurais été plus en difficulté. C’était assez roulant, ce qui était une bonne chose pour moi”.

Il avait pris le départ sans objectif particulier. Outre le plaisir, c’était l’occasion pour lui de bosser le cardio avant le stage foncier de la ProTeam vendéenne. “Ça fait mal, ce ne sont pas des efforts que je suis habitué à faire”. Avant Troyes, il avait participé à deux cyclo-cross régionaux, à Anse (Rhône) et à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Il n’est pas certain de revenir dans les sous-bois en janvier. “C’est l’équipe qui va décider”. Au moment de quitter Troyes, Mattéo Vercher avait hâte de retrouver ses coéquipiers. “Je repars de zéro vu le niveau qu’il y a chez les pros. J’ai eu la chance d’être stagiaire, de faire deux-trois bonnes places dont un podium (lire ici). C’est de bon augure”.