Trois semaines après sa 2e place de la dernière manche de la Coupe de France de cyclo-cross à Troyes (lire ici) et après avoir effectué entre-temps un stage dans le Sud, Loris Rouiller est de retour dans les labourés. Mais la période des fêtes de fin d’année en Belgique ne se passe pas de la meilleure des manières pour le Suisse de 22 ans. 40e à Gavere pour sa première manche de Coupe du Monde de la saison, il a terminé 23e ce mercredi à Diegem après avoir navigué entre les 17e et 26e places. “À Gavere, il faut être honnête, j’ai vraiment pris une branlée. Aujourd’hui (mercredi), c’est déjà mieux, mais il y a encore beaucoup de travail, ce n’est pas exceptionnel“, reconnaît-il au micro de DirectVelo.

En outre, le pensionnaire du Cross Team Legendre est enrhumé. “Ce n’est pas facile. Mais c’est important que je coure et que je dise à mon corps que ce n’est pas le moment de tomber malade car il faut que je prenne du rythme pour le Championnat de Suisse“. Cette situation l’incommode. “Ça me frustre énormément. Je ne trouve pas que je suis beaucoup moins bien que les autres saisons, mais en tout cas je ne suis pas meilleur. Je travaille dur à l’entraînement, j’essaye de faire le maximum pour moi et les personnes qui me soutiennent. Il faut que je sois encore patient, mais ce n’est pas facile“.

Ce vendredi, Loris Rouiller sera présent à Loenhout. Puis l'Helvète retournera en Suisse pour participer à l’épreuve de Meilen le 2 janvier, avant de prendre part au Championnat de Suisse à Mettmenstetten. “Ensuite, j’aurai un camp d’entraînement à Majorque avec l’armée pour le VTT. Ça me permettra de préparer la saison estivale ainsi que le Mondial de cyclo-cross si je suis qualifié. Je pense aussi à la Coupe du Monde à Besançon à côté de la maison et de l’équipe, ainsi qu’aux derniers cross en février“.