Corentin Lequet : « Il a fallu être patient »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Corentin Lequet est arrivé en confiance à Besançon, où il disputera ce dimanche la dernière manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross. “Je me sens bien en ce moment. On va tout donner pour aller chercher le meilleur résultat possible. Franchement, je n’ai pas de pression. Je sais ce que j’ai à faire”, a-t-il confié ce samedi à DirectVelo à l’issue de la reconnaissance effectuée sur un terrain gelé.

Dimanche dernier, l’Espoir 1ère année a obtenu à Benidorm son premier Top 20 sur une manche de la Coupe du Monde, chez les moins de 23 ans (voir classement). “Maintenant, c’est peut-être ambitieux mais j’aimerais un Top 15 voire 10 si la forme est là”, dit-il à la veille de l'unique épreuve de Coupe du Monde disputée en France cette saison. Sa seule expérience à Besançon remonte au Championnat de France 2019. Il était alors Cadet 1ère année et avait pris la 20e place de la course dominée par Pierrick Burnet. “Le circuit a totalement changé”. Le pensionnaire de l’AS Bike Racing, routier au CC Étupes, sait qu’il pourra compter sur le soutien du public français. “Ça va être génial. En Belgique, il y a moins d’encouragements pour les Français. Là, tout le monde va nous supporter, ça va nous booster”.

Besançon est la dernière étape avant le Championnat du Monde prévu dans une semaine à Hoogerheide, aux Pays-Bas. “C’était un objectif depuis le début de saison d’être sélectionné. Il y a un groupe homogène chez les Espoirs français, je n’avais pas de certitude. Je ne veux pas seulement être présent mais aussi performer”. En janvier 2022, il avait pris la 4e place du Mondial Juniors. Ce qui n’était pas la garantie de réussir sa première saison chez les Espoirs. “Le passage entre les deux catégories est très difficile. Pour réussir, le mot-clé est la patience. Le début de saison a été compliqué et je n’avais pas forcément cette patience. Je voulais performer mais quand tu es sur des épreuves belges avec les Élites, ce n’est pas facile. Au fil des courses, je me suis habitué au temps de course, aux nouveaux concurrents en Espoirs… Il a fallu être patient. Ça paie. Je suis satisfait de ma saison”. Et il lui reste deux belles occasions d’améliorer son bilan.

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