Quentin Navarro : « Ce sont mes terres »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Quentin Navarro a serré de nombreuses mains ce samedi à Besançon. Le coureur du Team Motrio Safir Ganova va jouer à domicile ce dimanche à l’occasion de la dernière manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross. “Il y a du monde qui va venir me voir. J’ai des amis dans le coin, mon ancien club n’est pas loin d’ici”, sourit auprès de DirectVelo le coureur originaire de Baumes-les-Dames, commune située à une trentaine de minutes de Besançon. Le Franc-Comtois, désormais installé à Clermont-Ferrand, connaît par cœur le site de la Malcombe. “Je m’entraînais tout le temps ici quand j’étais étudiant en sport-études. J’en ai passé des heures ici… Ce sont mes terres”.

La saison passée, il n’avait pas été retenu par François Trarieux pour la première de Besançon en Coupe du Monde. Classé 22e du Championnat de France il y a deux semaines après être allé à terre, il aurait pu encore manquer l'événement. “Je ne comptais plus trop dessus après la chute”. Mais la bonne nouvelle est arrivée il y a moins de dix jours.

« PLEIN DE JUS »

Après Bagnoles-de-l’Orne, il est resté une semaine sans toucher au vélo pour récupérer au mieux. “J’ai plein de jus, plein d’énergie. Je suis prêt à tout donner pour la dernière de la saison”. Il ne se fixe pas d’objectif. “Je ne veux simplement pas avoir de regrets à la fin. Je vais tout donner, chaque place comptera. C’est dur de se situer, je n’ai pas fait de manche cette année en Coupe du Monde. Je sais que tout le monde ne vient pas aux manches en France mais ceux qui seront là sont costauds”.

Chose plutôt rare à la Malcombe, la boue ne devrait pas être présente ce dimanche. Une bonne chose pour Quentin Navarro. Son pire souvenir sur ce circuit est le Championnat de France 2016 sur un parcours transformé en bourbier. “C’était un peu chaotique. Il y avait beaucoup de course à pied et je n’aime pas ça”. En revanche, il faudra veiller à éviter les pièges. “C’est sec et ici, le sol est un peu gleizeux. En prenant les traces, on peut vite « partir » tellement ça roule vite. Ça tape un peu, ça a tendance à nous éjecter. Ça sera très physique, il y aura beaucoup de petits pièges. Il faudra être vigilant et surtout très fort”. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Quentin NAVARRO