Hélène Clauzel : « J’ai vécu chaque moment à fond »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Dans ses standards, Hélène Clauzel est allée chercher un Top 10 en Coupe du Monde, ce dimanche à Besançon (voir classement). La sociétaire de l’AS Bike Racing a néanmoins vécu une course particulière. Presque à domicile, elle qui a des attaches à Besançon, elle portait son maillot de Championne de France pour la première fois dans l’Hexagone. Autant de bonnes raisons de savourer cette finale de Coupe du Monde, avant de tenter de conclure l’hiver en beauté, à Hoogerheide. Hélène Clauzel est revenue avec DirectVelo sur cette journée particulière.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce Top 10 ?
Hélène Clauzel : J’aime bien le parcours de Besançon en général. On n’a pas l’habitude de le voir aussi sec. Je m’attendais à un circuit très boueux, très dur physiquement et ce n’était pas le cas. Ça roulait très vite et on n’a pas eu un seul moment de répit. C’était toujours poignée dans le coin et il fallait se battre avec ça. Je n’avais pas forcément les watts que je voulais sur un circuit aussi roulant. J’ai pris un bon départ et j’étais dans les bonnes roues mais dès qu’il fallait relancer c’était chaud. Finalement, quand il y avait des bosses j’arrivais à rentrer donc c’était bien.

Tu portais le maillot de Championne de France, à domicile !
L’ambiance est dingue, encore plus quand on a le maillot bleu-blanc-rouge. Tout le monde nous connait. Je n’avais qu’une hâte, c’était d’être ici. Le public pousse énormément. On a envie de toujours plus se donner. C’est toujours magique de venir ici. J’ai vécu chaque moment de la course à fond. Je ne menais pas vraiment les groupes où j’étais mais je voulais surtout rentrer sur celles de devant parce que sur les relances je prenais des mètres. J’essayais de me replacer dès que je pouvais mais c’était dur. Face aux routières, sur les relances j’étais un peu la plus nulle.

« C’EST SIGNIFICATIF »

Tu as calé ta course par rapport au classement général de la Coupe du Monde ?
Aujourd’hui (dimanche), je voulais rester dans le Top 10. J’étais 10e au général de la Coupe du Monde avec quatre points sur la 11e (Aniek van Alphen, NDLR), donc dès que je la voyais je me disais qu’il ne fallait surtout pas qu’elle rentre. On arrivait pour les places de 6 à 12, mais je me disais qu’il fallait absolument que je reste dans le Top 10 parce que c’est significatif. J’ai réussi donc je suis contente.

Comment t’es-tu préparée pour aborder le Championnat du Monde qui approche ?
J’étais en stage avec l’Equipe de France cette semaine. J’ai fait une belle semaine, pas tellement sur les heures mais sur les intensités. Sur le mois de janvier, le travail est fait et maintenant c’est de l’entretien. Je n’ai pas subi le stage, j’ai fait ma semaine comme elle était prévue.

Que vas-tu faire cette semaine ?
Je vais rester trois jours à la maison et ensuite je partirai en direction du Mondial. Ça va donc être une petite semaine puisqu’on court le samedi. Je vais faire du jus comme on dit. Le week-end prochain, le parcours sera un peu similaire à celui d’ici donc ça nous a préparées. On sait à quoi s’attendre et on connait les forces en présence, même si on sait que tout le monde n’est pas là. Ça va être très rapide aussi, à mon avis. Mon objectif sera de faire un Top 10 mais le niveau est très homogène donc ça va être difficile. Un Top 5 serait encore mieux, j’espère que les jambes seront là et que tout sera au rendez-vous.

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