Valentin Ferron : « Tous les ans, on peut avoir des scénarios différents »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Pour sa première participation au Grand Prix de Marseille-La Marseillaise, Valentin Ferron a été omniprésent dans les quarante derniers kilomètres, après le passage au sommet de la route des Crêtes. "On était plusieurs coureurs dans l'équipe pour faire du mouvement. On était battu d'avance face à (Arnaud) De Lie au sprint, alors on voulait anticiper et on l'a fait", commente-t-il pour DirectVelo. Présent dans la bonne échappée, il n'a toutefois pas pu jouer la victoire car Neilson Powless a oublié en chemin ses compagnons de fugue pour aller s'imposer devant le stade Vélodrome. "C'est ce qui est bien dans le vélo, tous les ans on peut avoir des scénarios différents. Il fallait être opportuniste, tant mieux ! Quand il est parti, j'étais un peu juste, il a fait un petit écart et ça a suffi. Il a su garder cette avance, même dans la Gineste où ça s'attaquait. En haut ça s'est organisé mais on ne lui reprenait rien non plus. Il a fait un très beau numéro donc c'est mérité", concède même le coureur du Team TotalEnergies.

Déjà 2e d'une autre manche de la Coupe de France FDJ, Paris-Camembert, l'an passé, il est allé chercher le podium de la première manche de cette édition 2023, lors d'un sprint en petit comité (voir classement). "C'est un sprint assez spécial. On m'avait dit que ça faisait une cuvette donc il ne fallait pas faire un sprint long. Il fallait rester un peu derrière et j'ai produit mon effort dans les 200 derniers mètres, relate-t-il. C'est un bon résultat pour débuter la saison, c'est de bon augure. Ça valide un peu la préparation hivernale donc c'est satisfaisant. Ce n'est pas la victoire mais ça reste un bon résultat", ajoute celui qui avait déjà une course dans les jambes, le Grand Prix de Valence, disputé dimanche dernier. "J'avais déjà des bonnes sensations en Espagne, c'était une bonne course pour venir encore plus performant à Marseille".

Valentin Ferron va planter sa tente dans le sud de la France une partie du mois de février. Mercredi, il sera au départ de l'Etoile de Bessèges, avant le Tour des Alpes-Maritimes et du Var puis le week-end Drôme-Ardèche. "Je ne suis pas forcément dans une logique de confirmer ce que j'ai fait l'année dernière. Je fais du vélo pour le plaisir et pour gagner des courses. Je donne le meilleur de moi-même sur chaque course, précise le vainqueur d'étape du dernier Critérium du Dauphiné, à Gap. J'aime bien cibler la période d'avril-mai avec les Ardennaises, même si c'est dur d'y performer. Gagner en WorldTour l'année dernière m'a fait du bien à la tête. Je sens que physiquement je peux gagner des courses et ça joue psychologiquement au niveau de la confiance". Sa prestation à Marseille ne peut que confirmer son impression.

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