La double échappée de Vito Braet

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Vito Braet a pris la poudre d'escampette à deux reprises, la semaine dernière, au cours des deuxième et troisième étapes de l’Etoile de Bessèges (2.1). “Le deuxième jour, j’ai sprinté lors des Grands Prix de la Montagne et j’ai pris tous les points. Le lendemain, j’avais le maillot et c’est devenu un but. Je suis retourné devant pour conforter mon paletot. Être échappé me permet d’améliorer la condition physique et d’accumuler les kilomètres dans les jambes", explique à DirectVelo le sociétaire du Team Flanders-Baloise.

Il s’agit de la deuxième saison chez les professionnels du Belge de 22 ans. “L’an passé, j’ai beaucoup appris et ça s’est bien passé", avoue le 8e de Cholet-Pays de la Loire (1.1) et d’une étape du Tour du Danemark (2.Pro). “J’ai franchi un palier et j’espère que ce sera encore le cas en 2023. Si je fais mieux qu’en 2022, je serai content". Il a des marges de manœuvre dans la ProTeam. “Nous avons tous pas mal de libertés. Nous ne partons pas avec un leader défini. Chacun peut montrer ce qu’il a dans le coffre, c’est un avantage". 

L’habitant d'Harelbeke, dans les Ardennes flamandes, se considère comme un coureur passe-partout. “Je me débrouille dans les petites montées et dans les sprints en petit comité". La semaine prochaine, il prendra part au Tour d’Andalousie (2.Pro) avant d’évoluer à domicile sur l’Omloop Het Nieuwsblad (1.UWT) à la fin du mois. Plus tard, en avril, il lorgne sur la Flèche brabançonne (1.Pro). Avec l’idée de passer dans une WorldTeam en 2024. “Mais si ça ne se fait pas cette année, je ne serai pas déçu", conclut Vito Braet.

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