À Nantes, Rasmus Pedersen rêve de Roubaix

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Rasmus Pedersen a disputé sa première compétition sous les couleurs du CIC U Nantes Atlantique la semaine passée, à l’occasion de l’Etoile de Bessèges (2.1). Une course particulièrement mouvementée où il n’y a pas eu le moindre moment de répit ou presque. Le Danois s’est ainsi retrouvé dans le grand bain d’entrée de jeu. “C’est très stressant, tu sens que ça peut casser à tout moment dans le peloton. Il faut vraiment se battre à tout instant. Ce qui est marquant, c’est que tout le monde semble déjà prêt à jouer la gagne, le niveau est très élevé. Heureusement que je suis arrivé avec, déjà, une condition physique convenable”, s’amusait l’athlète de 20 ans auprès de DirectVelo, au cœur de l’épreuve.

SON ENTRAÎNEUR AVAIT GAGNÉ SUR L’ETOILE DE BESSÈGES

Espoir 3 cette saison, il avait “besoin de découvrir quelque chose de nouveau, de passer un autre cap”, après avoir essentiellement disputé des épreuves en Scandinavie ces dernières années. Mais comment s’est-il donc retrouvé dans les Pays de la Loire ? Via Soren Lilholt, son entraîneur. L’ancien coureur pro, Champion du Monde Juniors (1983) passé par le Système U - et d’ailleurs lauréat d’une étape de l’Etoile de Bessèges (1986) sous ce même maillot - a parlé de son jeune poulain à Joona Laukka, agent de coureurs, qui a lui-même ensuite fait le lien avec la Conti française. Jusqu’à la signature de Rasmus Pedersen, dans un environnement évidemment très différent de tout ce qu’il avait connu jusqu’à présent. “Au niveau de l’adaptation et de la langue, c’est compliqué pour le moment mais je ne suis pas surpris, je savais que ça allait l’être. Je commence à suivre des cours de français, quand j’ai le temps, bien sûr… Sinon je le fais en ligne. J’apprends de nouveaux mots chaque jour, ça va aller”, assure celui qui concède que peu de coureurs ou de membres du staff de l’équipe sont à l’aise avec la langue de Shakespeare.

PARIS-ROUBAIX ESPOIRS DANS LE VISEUR


Son arrivée en France va lui permettre de découvrir un tout nouveau calendrier. “Mis à part le Tour du Danemark et d’autres épreuves nationales, je n’avais jamais disputé de courses d’un tel niveau. C’est nouveau pour moi. Je vais avoir un gros programme cette année. Je vais beaucoup apprendre mais je veux aussi performer dès cette année”. Parmi ses objectifs prioritaires, Rasmus Pedersen cite Paris-Roubaix Espoirs. Désireux de porter régulièrement le maillot de l’équipe nationale du Danemark, celui qui avait d’abord pratiqué la gymnastique et la natation - avant de découvrir le cyclisme grâce à son voisin - pense notamment à l’enchaînement Championnat du Monde et Tour de l’Avenir, en août prochain. “L’équipe de Nantes va me laisser disputer des manches de Coupe de Nations, c’est prévu comme ça et j’en suis très heureux”.

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