Kristers Ansons n'était pas sûr d'avoir gagné

Crédit photo Nicoals Mabyle / DirectVelo

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Kristers Ansons a décroché son premier succès en France. Ce mercredi, le Letton s’est imposé au sprint sur la quatrième épreuve des Boucles du Haut-Var (voir classement). "Ça représente beaucoup pour moi. L’an passé, je n’ai obtenu aucune victoire. Je n’étais pas si fort. Je suis très content, j’espère que c’est le début d’une très bonne saison", se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire.  

« JE NE SAVAIS PAS S’IL Y AVAIT UNE ÉCHAPPÉE »

Le Balte avait un plan clairement établi en tête. “Je devais garder le plus d’énergie possible pour les deux dernières montées car je ne suis pas un grimpeur. Je suis resté dans le peloton toute la journée. À un moment, je perdais espoir car il y avait une grosse échappée. Bourg-en-Bresse a commencé à bosser dans les deux dernières montées. J'étais content de réussir à tenir leur rythme". Il s’est ensuite concentré sur l’emballage final. “J’avais trois coéquipiers avec moi. Dans les dix derniers kilomètres, nous sommes restés à l’avant. Leur travail était parfait. Mon coéquipier Emanuel Chaillan m’a très bien emmené aux 300 mètres. J’ai juste eu à finir le travail, je me sentais vraiment fort". Malgré tout, il avait encore un doute qu’il ait bien franchi la ligne en premier. “Je ne savais pas s’il y avait une échappée ou pas, c’est pourquoi je n’ai pas levé les bras". 

Kristers Ansons vient d’une famille de cyclistes. Son père Ouldis a été dix fois Champion d’Union Soviétique. Son grand-frère Arthur a été 3e du Championnat d’Europe Espoirs en 2004. “J’essaye d’être aussi bon qu’eux". Avant d’arriver la saison dernière à l’EC Saint-Etienne Loire, il a évolué dans les formations Continentales Amore & Vita-Prodir et Tartu2024. “J’ai vécu beaucoup d’expériences. La France est un bel endroit pour courir et j’avais de bons contacts avec Saint-Etienne. Il y a une bonne dynamique, ça aide". 

« SPRINTEUR ET PUNCHEUR »

En parallèle du cyclisme, il étudie à l’université pour devenir entraîneur. “Ce n’est pas évident de gérer les deux. J’ai encore un an et demi avant d’avoir mon diplôme. J’essaie d’être plus intelligent dans mon entraînement avec ce que j’apprends". Sa prochaine course sera ce samedi avec la première manche de la Coupe de France au Grand Prix du Pays d’Aix. “J’espère un bon résultat mais si je sens que ce n'est pas possible, j’aiderai mes coéquipiers. Ensuite, je serai au Circuit du Bédat. Puis, je retournerai une semaine en Lettonie pour me reposer mentalement et étudier". L'athlète de 23 ans souhaiterait ramener cinq victoires au cours de l’année. “Je dis ça pour le fun, je ne sais pas si ce sera possible. Un Top 10 en Coupe de France serait bien aussi".

Le garçon se définit comme “assez lourd, sprinteur et puncheur. J’ai beaucoup de puissance dans les montées. L’an passé, je ne pouvais pas si bien passer les bosses. Une course comme la Boucle de l’Artois me convient parfaitement. Ce n’est pas facile, mais il n’y a pas trop de montées. Le Grand Prix de Nogent-sur-Oise sera aussi un objectif".





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