Le Vendée U n’a pas tremblé

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Chrono par équipes a pour habitude de rimer avec Vendée U, mais quand celui-ci est en plus disputé sur le Circuit des Plages Vendéennes, il faut s’accrocher pour faire dérailler le train dont Steven Laurent est le conducteur, pour la première fois depuis son arrivée dans la N1. "J'avais deux mois cet hiver pour vite comprendre comment ça fonctionnait. Avec les gars ça a été super facile, ils sont très pros dans la tête", note le technicien. À bord, plusieurs spécialistes, notamment Grégory Pouvreault. "On prépare toujours les chronos par équipes. On sait qu'on est attendu dans cet exercice toute l'année mais on essaie de rester dans notre bulle. On sait que si tout va bien, la victoire devrait être au bout", prévoyait-il.

Mais ce samedi, il fallait faire attention aux conditions. Entre le crachin et surtout la route humide, un accident pouvait vite arriver. "Le but était d'être le plus propre possible techniquement, c'était très gras et très dangereux en ville. Après il fallait appuyer sur les parties physiques et ils ont su le faire", applaudit le directeur sportif. Sur le vélo, Grégory Pouvreault et ses camarades n’ont jamais perdu les pédales. "C’est une belle expérience, un exercice qui nous tient à cœur et on était tenant du titre. C’était un chrono technique, surtout avec les routes humides et on n'a pas paniqué dans les parties urbaines. On a réussi à être très propre".

« ON ÉTAIT DANS LE LUXE »

À l’arrivée, c’est un résultat sans appel. Le Vendée U s’impose avec quasiment deux minutes de crédit sur Dinan Sport Cycling (voir classement). "Il y a un gros écart grâce à notre force collective et à notre force physique. Combiner les deux sur un exercice pareil provoque cette différence à l'arrivée", explique l’Espoir 2. Mais Steven Laurent préfère rester prudent sur les temps. "L'écart est important mais il faut retenir la manière plutôt que les temps, car tous les fronts principaux sont à Aix. Les gars ont fait le taff et c'est ce qu'il faut retenir". Quant à la sélection, outre les recrues, quelques éléments commencent à s’habituer à l’exercice. "C'est important de se connaître, on s'entend bien, c'est ce qui fait notre force. C'est un bon exercice pour lancer la saison".

Du côté de la direction, il a fallu répartir les coureurs entre la Coupe de France N1 à Aix-en-Provence et ce chrono par équipes. "On a eu des ajustements, on avait une présélection pour Aix depuis janvier avec huit ou neuf gars. Au fil des semaines on a affiné. Jusqu'à la semaine dernière on hésitait pour Benjamin Marais, mais on était dans le luxe avec plusieurs gars en forme. Donc on a deux fronts solides". Il ne reste qu’à conclure les Plages Vendéennes, ce dimanche. "Lucas (Boniface) a quasiment gagné, on veut finir sur une bonne note. On a tenté différentes choses sur la semaine pour préparer les futures échéances". Et Steven Laurent n’oublie pas d’avoir une pensée pour l'autre front, en guise de conclusion. "Ça a souri aux Plages, on espère que ça va sourire à Aix".

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