Grand Prix de Puyloubier Sainte-Victoire : Les réactions

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

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Rémi Capron (VC Villefranche Beaujolais) a remporté, ce dimanche, le Grand Prix de Puyloubier Sainte-Victoire (Élite Nationale). Après 120 kilomètres de course, il a devancé Martin Tjotta (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Alexander Konijn (AVC Aix-en-Provence).
Rémi Capron succède à Romain Campistrous au palmarès de l'épreuve (voir classement).

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Portrait de Martin TJOTTA

2e

« C'était une bonne course, difficile. On n'avait personne dans le groupe qui est parti à mi-course. Charlie (Paige) avait un plan pour nous. C'était d'attaquer juste avant le sommet de la bosse du circuit. C'était bien pensé pour faire le jump et avoir deux coureurs à l'avant. C'est ce que nous avons réussi à faire tous les deux. À partir de là, on avait juste à rentrer sur le groupe de tête.

Dans le dernier tour, la montée était très difficile. Je suis parti avec deux gars à l'avant (Rémi Capron et Louka Matthys, NDLR). Je savais que Charlie (Paige) n’était pas loin derrière. J'ai essayé de ralentir le groupe de tête pour qu'il puisse rentrer. Puis, je devais gérer un sprint compliqué. J'ai essayé d'être en tête dans l'avant-dernier virage, mais je n'ai réussi qu'à être deuxième et après ça, ce n'était pas possible de faire mieux. Alors je suis heureux de terminer 2e. Je déteste cette place, mais je l'aime quand même (sourire). C'est un bon début en France. Je me sens bien. L'équipe a super bien travaillé, tous ensemble. C'est bien pour les futures échéances ».

Portrait de Alexander KONIJN

3e

« C'était dur. Ça monte un peu ici, un peu trop. Après la course de Puyricard, mes jambes étaient encore bonnes. On était bien placés avec toute l'équipe. Dans les différentes échappées, on avait un coureur de l'AVC Aix. C'était parfait. C'est Clément Delcros qui a attaqué et créé le bon groupe. J'ai suivi un mec du VC Rouen 76 (Léandre Huck, NDLR). On est rentrés dans la descente juste après la bosse. Du coup, on était deux dans le groupe de huit coureurs. Rien n’était fait. J'ai dit à Clément “on roule mais doucement, c'est encore long”.

Ensuite, Evaldas (Siskevicius, son directeur sportif, NDLR) m’a dit "on est deux devant, tu dois attaquer, on doit prendre un coup d'avance". J'ai attaqué deux-trois fois mais il y avait à chaque fois quelqu'un dans ma roue. Dans le dernier tour, cinq kilomètres avant la bosse, j'ai attaqué, j'étais bien aéro. J'ai pu prendre un peu d'avance. Je me sentais bien. J'ai roulé à fond. C'est dommage car trois coureurs rentrent sur moi. Comme j'étais à bloc, j'ai un peu pété quand ils ont accéléré. Mais je me sentais encore bien.

Juste après la première partie de la descente, il y a une petite bosse. Je savais que si je roulais à fond à cet endroit, j’allais pouvoir rentrer ensuite car je descends très bien. J’ai réussi à revenir mais tardivement sur les trois coureurs de tête. J'étais cuit. Normalement, je suis rapide mais là il y avait les efforts de la course. Je suis content qu'on ait essayé mais je suis tout de même un peu déçu parce qu'à la fin c'est la victoire qui compte ».

Portrait de Clément CARISEY

6e

« Nous avons voulu durcir la course. La consigne était de mettre du mouvement. Je me suis retrouvé devant, ce n'était pas trop mal. Il n'y avait pas Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme. Ils ont réussi à rentrer avec deux mecs (Charles Paige et Martin Tjotta, NDLR). En fin de course, je commençais un peu à couiner. J'ai essayé de la jouer un peu fin mais dans le dernier tour c'était trop pour moi. Je devais être le plus lourd de l'échappée. J'ai réussi à m'accrocher un peu. À un kilomètre du sommet, j'ai serré le moulin. Ils étaient cinq devant, on se retrouve à quatre derrière. Ils avaient trop d'avance pour qu'on rentre.

Je suis satisfait de mes sensations, de l'équipe également. On a montré hier (samedi) qu'on savait prendre la course en main. On a pris nos responsabilités et montré une bonne force collective. Encore aujourd'hui (dimanche), en début de course, on était bien représentés dans les coups. On termine 6e et 14e (Axel Chatelus, NDLR). Une victoire ou un podium c'est toujours mieux, mais au moins, les jambes sont là. Depuis le début de saison, c’est ma deuxième moins bonne place. C'est quand même une bonne reprise ».

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