L’USSA Pavilly Barentin a frappé fort. Le club normand a placé ce dimanche cinq coureurs dans le Top 20 de la Vienne Classic, première manche de la Coupe de France N2, dont les trois premiers, ceux qui marquent des points, dans le Top 7. Même si le club de Seine-Maritime a été battu par Théo Menant (voir classement), le voilà bien installé en tête de la Coupe de France (voir classement). De quoi donner le sourire au directeur sportif Lucas Lebreton au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Quel bilan fais-tu de cette première manche de Coupe de France ?
Lucas Lebreton : C'est très positif. Je crois qu'on n'avait pas été leader en Coupe de France depuis 2012 ou 2013 à l'époque où on avait une très grosse équipe. Cette année, on a un gros collectif qui arrive à très bien courir ensemble. Depuis la fin du Circuit des Plages Vendéennes, j'ai l'impression qu'on monte en puissance. Je m'attendais à ce que la course se joue au sprint. On a de bons coureurs pour ce type d'arrivée assez dure. Pour nous, ce n'est pas surprenant de faire ces résultats. On concrétise cette bonne forme même si c'est dommage de ne pas mettre la balle au fond.

« ÇA A EU DU MAL À SORTIR »

Aviez-vous décidé de miser sur un sprint ?
On n'avait pas vraiment prévu d'être actifs en début de course. On a bien fait car il ne s'est pas passé grand-chose. L'idée était d'arriver bien placés dans le final. On avait reconnu les 25 kilomètres qui précédaient le circuit final et le circuit lui-même. On avait prévu de mettre des choses en place dans le troisième grimpeur. Ludovic Bideau est passé en troisième position mais ça a eu du mal à sortir comme tout au long de la course. Seuls Louis Pijourlet et Nicolas Hamon ont réellement réussi à sortir. Comme notre tentative d'animer la course dans ces grimpeurs n'a pas réussi, à partir de ce moment-là, on a tout misé sur le sprint.

Ce duo de tête t'a-t-il inquiété ?
Non. Les rares fois où des coureurs sont sortis, on a vu que les grandes lignes droites permettaient de revenir assez rapidement. D'ailleurs, on les a repris en cinq kilomètres. 30 secondes d'avance avec ces grandes lignes droites, ce n'est rien du tout.

« PAS L’AMBITION DE MONTER EN N1 POUR LE MOMENT »

Quel sera votre objectif sur les prochaines manches de Coupe de France ?
Garder notre place de leader (rires). L'objectif en début d'année était de faire un Top 5 sur cette Coupe de France. On va essayer de marquer un maximum de points. Avec les montées et descentes, c'est important de bien figurer, même si nous n'avons pas l'ambition de monter en N1 pour le moment. Le but est d'être dans les meilleures équipes de N2 et un tel résultat nous satisfait amplement. On ira chercher la gagne si c'est possible.

Comment imagines-tu la suite de cette Coupe de France ?
Il y a des manches qui nous conviennent plutôt bien cette année. Les Boucles de la Charente-Maritime et le Grand Prix Christian Fenioux sont des courses qui arrivent souvent au sprint et quand il faut marquer des points, on arrive toujours à placer plusieurs coureurs dans les 15 premiers. On connaît moins bien la Classique Puisaye-Forterre. C'est a priori un circuit assez usant et on verra sur place ce qu'on peut faire. C'est peut-être la manche qui nous convient le moins, mais on devrait quand même être capables d'y faire quelque chose.