Nicola Marcerou à la hauteur

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Le Vendée U avait à cœur de se rattraper de la déception de la veille au Poinçonnet-Panazol-Limoges. “On avait vraiment le couteau entre les dents parce que samedi, on est quand même passé à côté malgré la 13e place de Baptiste (Vadic). On n'avait pas pesé sur la course”, reconnaît Nicola Marcerou au micro de DirectVelo. Au départ ce dimanche du Tour des 4B Sud Charente, il avait le statut de coureur protégé en compagnie d'Alessio Cialone. “On n'a pas l'habitude de ce rôle-là. Ça fait plaisir que l'équipe nous fasse confiance. Je pense qu'on a réussi à montrer qu'on est à la hauteur”. Et c’est peu de le dire.

Les deux Vendéens ont su manœuvrer à merveille dans le final alors que l’AVC Aix-en-Provence s’est retrouvé en surnombre une bonne partie de la course. À 40 kilomètres de l’arrivée, l’échappée finale est sortie avec deux Vendéens et quatre Aixois, accompagnés de Maximilien Juillard (Go Sport-Roubaix Lille Métropole) qui a vu revenir de nulle part son coéquipier Maxime Jarnet. “On savait que les Aixois allaient nous attaquer. On suivait les attaques le plus intelligemment possible. On ne voulait surtout pas se faire contrer, du coup on n’a pas attaqué. On ne souhaitait pas se mettre en danger inutilement”, indique Nicola Marcerou. À deux tours de l'arrivée, l'Occitan a tout de même tester ses adversaires dans la bosse d’arrivée. “Je voulais voir les plus forts du groupe. J'ai vu qu'on était deux ou trois vraiment costauds dans le groupe. Je me suis dit qu'on avait nos chances”. 

« LA GAGNE OU L'HÔPITAL »

Dans son esprit, la meilleure solution était d’arriver au sprint pour la victoire. “Je voulais attendre les 400 mètres pour faire un effort court mais violent”. Pour espérer lever les bras à Brossac (Charente), il fallait être en première position aux 300 mètres en raison de la route mouillée et des virages. “Je me suis dit c'était la gagne ou l'hôpital. Je préférais tomber que faire 2e”. Le garçon de 20 ans est resté debout et a pu s'offrir son premier succès en Élite Nationale (voir classement). “Aujourd'hui, c'est une course aboutie de A à Z. Tout le monde a fait son travail dès le km 0”. Habitué à faire le début de course, il a su ce dimanche se canaliser au maximum. “Ça me fait super plaisir parce que les mecs font du travail pour Alessio et moi. Ils rendent la pareille de ce qu'on leur donne depuis le début de saison et depuis l'année dernière. Ça fait vraiment plaisir”. 

Nicola Marcerou devrait disputer dimanche prochain la deuxième manche de la Coupe de France N1, Bordeaux-Saintes. Pour la suite de la saison, l'Espoir 3e année rappelle avoir “quelques objectifs, avec dans l'idée de jouer les premiers rôles en Coupe de France, d'aider l'équipe au mieux et surtout d'être vraiment équipé pour les leaders sur les Classe 2. Personnellement, je viserai plus les courses Élites". Ce dimanche, il a montré qu’il savait désormais les gagner.

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