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Hexagone-Corbas LM : « Hâte que la roue tourne »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Grâce à sa victoire finale en Coupe de France N2 l’an passé, Hexagone-Corbas Lyon Métropole vit sa première saison en N1. Avec quelques blessés et des malades, le club rhodanien ne connaît pas le début de saison escompté. Avant Bordeaux-Saintes, la deuxième manche de la Coupe de France N1 disputée ce dimanche, DirectVelo a fait le point avec Denis Repérant, le directeur sportif du club rhodanien. 

DirectVelo : Que penses-tu du début de saison de ton équipe ?
Denis Repérant : J’ai connu meilleur début de saison. L'enchaînement des dernières semaines a été un petit peu frustrant. J’ai passé des soirées du samedi aux urgences pour récupérer des coureurs. J’ai hâte que la roue tourne. Ce ne sont pas les jours heureux qu’on a pu connaître en fin de saison dernière mais nous ne sommes que mi-mars… On a des coureurs qui commencent à monter en pression. Pour d’autres, on va attendre qu’ils reviennent et retrouvent la forme. J’ai confiance en mes coureurs et je sais de quoi ils sont capables. Ça commence à revenir. Nous avons fait un Top 5 à Montastruc avec Antoine Grand, la semaine passé au Tour des 4B Sud Charente il était encore présent tout comme Julien Marin alors qu'il y avait un gros niveau. Il nous manque encore un petit quelque chose pour jouer les premiers rôles. J’espère que la chance sera bientôt de notre côté comme je l’ai dit.

« ON M'A RÉPONDU QU'ON AVAIT LE DROIT DE REFUSER LA SÉLECTION »

Qu’est-ce que tu attends d’eux ce dimanche à Bordeaux-Saintes ?
On nous considère comme le petit poucet comme nous arrivons de N2 mais ce n’est pas pour autant qu’on se cache. J’ai un coureur comme Julien Marin qui est capable de bien sprinter, un garçon comme Antoine Grand peut être performant s’il faut faire la course… Je compte aussi sur les quatre autres. On part avec l’envie de bien faire et essayer de marquer des points. La Coupe de France est un point de passage obligatoire et sur lequel on aimerait vraiment performer. On aimerait être dans le Top 10 du classement final. On sait que ça se joue sur des détails. Ça n'a pas soufflé dans le bon sens lors de la première manche, j’espère que ça sera le cas à Bordeaux-Saintes. Je suis sûr que certains répondront présent.

Il faudra faire sans Sébastien Havot…
Il serait clairement notre leader sur ce type d’épreuve mais il a chuté la semaine passée au Poinçonnet-Panazol-Limoges. On ne sait pas encore s'il a la clavicule cassée. Il était déjà absent à la première manche en raison du Championnat du Monde Zwift. C’était une sélection officielle alors j’avais demandé si on avait les quinze points bonus mais on m’a dit que ça ne faisait pas encore partie du haut niveau. On m’a répondu qu’on avait le droit de refuser la sélection, ce que je trouve limite, ça m'a déçu. Il y avait une vraie convocation, le maillot de l’équipe de France. Sébastien aurait pu nous rapporter des points à Aix-en-Provence vu comment ça s’est couru. Je comprends qu’on considère encore que ce n’est pas du haut niveau mais les trois premiers du Championnat de France sont dans des DN… Ça me laisse un goût amer. 

« ÇA VA VENIR »

Quel discours tiens-tu à tes coureurs ?
Je leur ai dit de ne pas baisser les bras, de continuer de travailler. On se met peut-être une pression comme on est en N1, on aimerait être davantage au niveau. Il y a un an, en étant en N2, on prenait les choses avec plus de recul. Cette année, on a eu deux Top 5 en Élites quand même (voir la fiche DirectVelo). On a montré de belles choses au chrono par équipes des Boucles du Haut-Var. C’est mieux que l’an passé à pareille époque. On a soif de résultats, les coureurs ont envie de bien faire. Ce n’est pas fluide comme on aimerait que ce soit mais il ne faut pas baisser les bras. Ça reste du sport. Des petits détails font que tu scores ou non. Tous les voyants ne sont pas encore au vert mais ça va venir. Encore une fois, on est mi-mars…

Outre le label, est-ce que des choses ont changé par rapport à l’an passé ?
On essaie de toujours faire la course, de se faire plaisir… Ça ne marche pas si on part sur les courses avec la boule au ventre. Il faut avoir envie de se faire mal à la gueule. Que tu sois en N1 ou en N2, c’est la même chose. Il y a des N2 comme la Roche-sur-Yon qui font du haut niveau. La grosse différence avec l’an dernier, c’est qu’on a un effectif plus dense. L’an passé, on avait un premier front qui répondait présent, ça se passait bien mais personne n’avait le temps de souffler. On essaie d’avoir des moments de récupération cette année, en espérant faire une saison pleine derrière. On a pu choisir le programme de chacun comme l’effectif est plus important. Il faut arriver à jongler avec les emplois du temps des coureurs. C’est une des particularités de notre équipe, ils ont un travail à côté ou sont étudiants. Je ne peux pas demander l’impossible. Nous avons de belles courses qui arrivent : Saint-Étienne, Annemasse-Bellegarde, la Boucle de l’Artois…. Je n’oublie pas le Tour du Charolais. Si on a moins de blessés ou de malades, on devrait nous voir plus souvent dans les classements maintenant.

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