Alexandre Brisard a un emploi du temps chargé. Entre sa licence pro "maintenance et réhabilitation du bâtiment", ses stages en entreprises et le vélo, il ne voit pas le temps passer. "Pendant mes périodes d'entreprise, je travaille 40 à 50 h par semaine, c'est juste pour courir en Elite. C'est ma dernière année d'études et j'arrive encore à concilier école et vélo", indique-t-il à DirectVelo.

« J'AI TROUVÉ L'ÉQUILIBRE ENTRE LES TROIS »

Le temps et les jours n'étant pas extensibles à l'hiver, la préparation de la saison 2023 du représentant des Sables Vendée Cyclisme a été tronquée. "Je n'ai pas fait un très gros hiver. J'étais pris avec le travail et l'école. J'ai fait beaucoup de renforcement musculaire à la salle de sport et des exercices spécifiques". Le coureur de 21 ans ne voit pas cette situation comme un handicap. "J'ai moins d'heures d'entraînement mais j'ai trouvé l'équilibre entre les trois, vélo, école et travail, qui me donne de la fraîcheur. Et ma saison complète l'an dernier me donne un bagage pour les courses de 160 km".

En 2022, le Nantais portait le maillot rouge du VS Valletais. Cette année, il est passé au rose et noir des Sables Vendée Cyclisme, en pleine reconstruction. "J'avais envie de me relancer, me donner de nouveaux objectifs. Je suis très content d'être aux Sables. Le club sort de deux années difficiles, on est dans une très bonne dynamique et l'objectif de la saison est de continuer de marquer des points en Coupe de France". Et justement, Alexandre Brisard a apporté sa pierre à l'édifice dès la première manche, la Vienne Classic.

« JE M'ÉTAIS DIT, SI JE GAGNE, JE ME METS À LA ROUTE »

Au bout de la longue arrivée en bosse à Chauvigny, il s'est classé 8e, ce qui permet aux Sables Vendée Cyclisme de pointer à la 5e place du classement général de la Coupe de France N2. "Avec ma préparation, je ne m'attendais pas à faire ce résultat, reconnaît-il. J'ai su débrancher le cerveau dans les cinq derniers kilomètres. Je sais qu'en Coupe de France c'est très tendu, ce sont des arrivées qui me conviennent, j'ai réussi à frotter et m'imposer avant de faire mon effort dans les 500 derniers mètres en bosse".

À la Vienne Classic ou encore à la Flèche de Locminé, dimanche dernier, Alexandre Brisard a trouvé un terrain qui lui correspond bien. "Je suis assez endurant, résistant, pour les courses assez longues et punchies. J'aime bien les gros efforts en fin de course". Il aime bien aussi se lancer des défis comme ce jour où il a décidé de passer du VTT à la route. "J'étais en Cadet 2 et je m'étais dit, si je gagne cette course de VTT, je me mets à la route".