Pierre Barbier s’en contente

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Voilà (enfin) un résultat satisfaisant pour Pierre Barbier, et nul doute qu’il en avait besoin. Depuis le début de saison, le néo-sociétaire de la formation CIC U Nantes Atlantique n’était jamais parvenu à jouer les tout premiers rôles. En rodage sur l’Etoile de Bessèges, il avait ensuite décroché quelques accessits en Classe 2 mais pouvait espérer mieux. “Je suis en bonne forme depuis le début de l’année mais jusqu’à maintenant, il n’y avait jamais eu de vrai sprint pour la gagne. Par exemple, à Cholet, j’ai fait 2e du sprint du peloton”, analyse-t-il auprès de DirectVelo.

Mais ce dimanche, il a bel et bien pu sprinter pour la victoire dans les rues de Tours, à l’occasion de la Roue tourangelle. Avec, à l’arrivée, une place sur le podium (voir classement). “Je suis content. On va se contenter de ça. C’est pas mal pour l’équipe. On a eu pas mal de malades ces derniers temps, moi le premier en début de semaine. C’était entre le rhume et l’angine… Ça allait mieux depuis hier (samedi) et je savais qu’il serait possible de faire quelque chose ici. On a montré que l’on avait une belle équipe”.

PAS DE REGRETS

Au briefing, ce dimanche midi, la Conti nantaise avait imaginé deux scénarios. “Maël Guégan et Emmanuel Morin devaient jouer devant si ça sortait en costaud, ou on jouerait ma carte si ça se jouait au sprint. Au fil de la course, quand j’ai vu que ça cassait de l’arrière et que j’étais toujours dans les dix premières positions en haut des bosses, je me suis dit que j’étais dans une belle journée. J’y ai cru jusqu’au bout”. Dans les derniers kilomètres en effet, l’issue de la course est devenue de plus en plus évidente, avec une arrivée au sprint entre une quarantaine de coureurs. “Je ne me méfiais de personne en particulier”, répond l’ancien coureur de Delko et de la B&B Hôtels-KTM quand on lui demande s’il avait spécialement ciblé un adversaire. “Si on commence à tergiverser, on n’a pas fini”.

Une petite cassure dans le dernier virage l’a finalement contraint à un sprint long. “Quatre-cinq mecs ont fait un léger trou, dont le futur vainqueur (Rory Townsend, NDLR). C’est dommage. J’ai lancé d’assez loin pour tenter de revenir sur eux mais avec (Gerben) Thijssen, on est venu mourir sur le premier. Dans tous les cas, j’aurais fait 2 au mieux, je n’aurais pas gagné”. De quoi conforter Pierre Barbier dans l’idée que cela restera une bonne journée. “2 ou 3, c’est identique, c’est un podium. Il n’y a pas de regrets. Je savais que j’allais vite et que j’étais en condition, c’est bien que ça puisse sourire ici”. 

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