Eddy Le Huitouze a été coupé net dans son élan, dimanche dernier, à l’occasion de la Kattekoers-Gand-Wevelgem (1.2U). “Lors des deux premiers tiers, ça allait bien. Je figurais dans le bon groupe quand ça a borduré. Puis, quand on est arrivé dans les premiers monts, j’ai complètement explosé. Ça a fait « on/off ». Je n’avais plus beaucoup de force après la première ascension du Kemmel. J’étais trop loin, il valait mieux ne pas trop forcer quand tu exploses de cette façon. Je n’allais pas servir à grand-chose. Je me suis arrêté à 30 bornes de l’arrivée“, avoue au micro de DirectVelo le pensionnaire de Groupama-FDJ Continental.

Le Breton de bientôt 20 ans ne sait pas trop pourquoi son corps a calé. “Je n’avais pas des sensations incroyables. Peut-être que je n’ai pas assez mangé, que j’étais en hypoglycémie, que j’avais un poil trop froid ou que j’avais fourni trop d’efforts… Après quatre heures de course, c’est différent“. Depuis le début de saison, il a couru en Croatie et à la Youngster Coast Challenge où il est rentré dans le Top 20. “Je n’ai pas de grands résultats pour l’instant, mais c’est loin d’être catastrophique. Je monte gentiment en pression“.

Eddy Le Huitouze est le dernier représentant de la promotion 2022 encore présent dans la Conti. “C’est totalement différent au niveau des coureurs. Mais l’état d’esprit reste le même. J’essaie d’apporter ma petite expérience de l’année dernière aux gars“. Ce vendredi, il va revêtir le maillot de la WorldTeam pour participer à la Route Adélie de Vitré (1.1). “C’est sympa, ça permet de faire de belles courses“. Fin avril, il retournera dans la structure réserve pour le Tour de Bretagne (2.2). “C’est à la maison, ça va être un bon objectif“.