Lucas Beneteau : « J'avais la force pour gagner, c’est dommage »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Grand Prix d’Onjon, Tour du Pays Saint-Pourcinois, et maintenant le Tour de la Charente Limousine. Lucas Beneteau poursuit sa petite collection de 2e places cette saison. "J'enchaine, l’attente commence à être longue", préfère sourire le coureur du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com en évoquant toutes ces occasions ratées de l'emporter. Ce samedi, il avait coché plusieurs noms pour jouer la victoire. "Il y avait des grosses têtes à suivre comme (Baptiste) Vadic, (Thomas) Morichon ou (Tom) Mainguenaud, j'essayais de les marquer. Il y avait du vent donc il ne fallait pas faire d'erreurs"

C’est finalement dans le premier GPM que Lucas Beneteau a choisi de remuer la course. "J'ai fait le pied à fond, j'ai tout fait à bloc. Je me suis retourné et j'ai vu (Baptiste) Vadic pas loin. Il est rentré sur moi et on s'est dit qu'on allait collaborer. C'est ce qu'on a fait, puis plusieurs groupes sont rentrés. Tout le monde tournait bien, c'était cool. Mais le peloton n'était jamais très loin". La meute relance à l’arrière et d’autres coureurs font la jonction. "Un peu avant le circuit, (Thomas) Morichon, (Adam) Mitchell et (Gabriel) Peyencet sont revenus sur nous. Ça s'est un peu écrémé".

« JE TRAVAILLE BEAUCOUP LE SPRINT »

Un jeu commence alors entre le coureur de Dijon et son adversaire bisontin, Thomas Morichon. "J'ai tenté plusieurs fois mais il ramenait à chaque fois, puis vice versa". Jusqu’au sprint, où Lucas Beneteau a encore été attentif au placement de son rival. "Au dernier tour je voulais prendre sa roue, jusqu’au sprint où je me suis retrouvé bloqué. J'ai giclé au dernier moment et quand j'ai trouvé l'espace libre c'était trop tard. J'avais la force pour gagner, c'est dommage". La victoire lui échappe pour un rien, face au Britannique Adam Mitchell (voir classement).

En Charente, l’occasion était belle d’ouvrir enfin son compteur. "Il y avait une partie de ma famille sur le bord de la route, ils étaient dans les GPM donc je les ai tous faits (sourire), ils m'ont bien boosté, c'était sympa". Pour un coureur qui vise plutôt les beaux jours, Lucas Beneteau a de quoi avoir de beaux motifs de satisfaction. "Il me manque peut-être un peu de chance. Je travaille beaucoup le sprint car ce n'est pas ma qualité première. Mais je vois que sur les sprints courts et explosifs je me débrouille, donc il faut que je joue là-dessus. Ça ne va pas tarder, j'espère !".

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