Victoire Berteau boucle la première partie de sa saison sur route sur une bonne note. Leader de la formation Cofidis durant cette campagne de Classiques flandriennes, elle a pris place dans le Top 10 de la Flèche Brabançonne, ce mercredi (voir classement). “Je suis très contente de ce résultat. Devant, ce sont les favorites qui se sont joué la gagne. Je ne pouvais rien faire de plus. J’étais placée quand (Demi) Vollering est ressortie. Je n’ai simplement pas pu suivre”, admet-t-elle à chaud, auprès de DirectVelo.

Présente dans le second groupe, derrière les concurrentes les plus solides, l’athlète de 22 ans a pris la roue de Soraya Paladin dans la dernière ligne droite. “Elle a lancé le sprint, j’ai profité de l’aspiration, un peu comme sur la piste, et j’ai fait un sprint assis. C’est un beau Top 10. Ce résultat prouve que je ne suis pas qu’une rouleuse, mais que je peux aussi très bien passer les bosses. C’est très bien”. Victoire Berteau - seule concurrente de la Conti nordiste qui a terminé la course ce mercredi - est d’autant plus satisfaite qu’elle vient déjà d’enchaîner Paris-Roubaix et la Ronde de Mouscron, où elle rappelle avoir passé “120 kilomètres sous la pluie”. Elle n’était donc pas surprise d’avoir “les jambes très dures” au départ de la Brabançonne. “Mais ça s’est débloqué sur le circuit local et il fallait que je m’accroche”.

FIN DES CLASSIQUES ET RETOUR SUR LA PISTE

La pistarde va désormais retrouver les vélodromes. “C’était ma dernière course sur route pour le moment. Maintenant, je vais aller à Gand puis je prendrai le temps de me reposer”, précise celle qui a disputé six courses d’un jour depuis sa reprise sur route, lors de Gand-Wevelgem. “J’avais de bonnes sensations sur cette période. Mais ça ne s’est pas trop vu sur les résultats. Au Tour des Flandres, je n’étais sûrement pas à ma place. Même chose à Paris-Roubaix… C’est dommage, mais je suis satisfaite des autres courses”.

Sur la piste, elle sera toujours ambitieuse, à condition de réussir à se remettre pleinement dedans, elle qui alterne sans cesse les deux disciplines. “Ce retour sur la piste sera sûrement très dur physiquement et mentalement. Mais j’ai simplement envie de me faire plaisir. Je vais courir avec mon maillot bleu-blanc-rouge sur la course aux points, ça motive”.