Toon Clynhens a plus de libertés

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Week-end frustrant pour Toon Clynhens. Sur le papier, le Flamand pouvait espérer faire de belles choses lors du triptyque franc-comtois. Mais il a récemment été diminué par de petits pépins de santé. “J’étais malade la semaine passée, j’ai fait sept jours sans vélo. J’ai eu la grippe pendant quatre jours puis une infection bactérienne…”, regrettait-il auprès de DirectVelo au départ du Tour du Doubs (1.1). “Forcément, ce n’est pas l’idéal. Mais nous sommes ici pour retrouver des jambes et la condition, en espérant être un peu mieux physiquement dans une semaine pour Liège-Bastogne-Liège. C’est quand même dommage car je pouvais espérer faire de bons résultats ici”, poursuit celui qui a bâché à la fois lors de la Classic Grand Besançon Doubs puis le lendemain au Tour du Jura, à chaque fois après environ trois heures de course.

À 22 ans, il découvre actuellement le haut niveau avec la formation Flanders-Baloise, après avoir évolué par le passé chez EFC-L&R Vulsteke et au Team Elevate p/b Home Solution Soenens. “Je m’amuse beaucoup, c’est le plus important. J’ai besoin d’apprendre cette année, et prendre de l’expérience. J’ai signé pour deux ans et ensuite, j’espère rejoindre le WorldTour. C’est l’objectif, je m’entraîne avec cette idée-là en tête. On verra bien si c’est possible”, répond le Belge lorsqu’on lui demande s’il compte se servir de la ProTeam flamande comme d’un tremplin avant de passer encore au-dessus.

L’été dernier, Toon Clynhens a porté le maillot du Team Arkéa-Samsic, en qualité de stagiaire. Mais il n’a finalement pas signé de contrat pro avec la WorldTeam bretonne. “C’est un mal pour un bien. Ici, en ProTeam, c’est plus ouvert, tout le monde a sa chance. Je n’ai pas nécessairement à me sacrifier pour d’autres coureurs. Ça me permet de pouvoir jouer ma propre carte sur certaines courses”. Outre ce triptyque à travers le Jura et le Doubs, il a également coché des épreuves scandinaves telles que l’Arctic Race, lui qui est avant tout un bon puncheur-grimpeur. Mais en attendant, il va donc découvrir Liège-Bastogne-Liège, l’un des cinq Monuments de la saison. “C’est une course que j’ai toujours rêvé de faire. J’espère que j’y aurai de bonnes jambes”.  

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